54e sommet de la CEDEAO: la problématique de la sécurité régionale et du commerce débattue

54e sommet de la CEDEAO: la problématique de la sécurité régionale et du commerce débattue

Les dirigeants ouest-africains ont discuté samedi, des questions régionales de préoccupation et d’intérêt communs, dont la sécurité, la libéralisation du commerce et la manière d’encourager une coexistence pacifique dans la sous-région. Muhammadu Buhari, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a salué les efforts des dirigeants africains pour promouvoir la paix, le développement et la stabilité d’une façon durable dans la sous-région, à l’occasion du 54e Sommet ordinaire de l’Autorité des chefs d’Etat et de gouvernement, qui s’est tenu dans la capitale nigériane, Abuja.

Lors de son discours de bienvenue, M. Buhari, qui est également le président du Nigéria, a rendu hommage à certains dirigeants qui ont participé à la résolution de la récente crise politique au Togo et de la crise institutionnelle en Guinée-Bissau. «Dans le cadre de notre solidarité régionale, nous avons aidé les gouvernements du Togo et du Mali à répondre à leurs problèmes politiques et sécuritaires tout en relevant les défis alimentaires dans certaines parties de la sous-région», a déclaré M. Buhari.

En sa qualité de nouveau président en exercice de la CEDEAO depuis juillet dernier, Buhari a fait remarquer que malgré ces succès, l’organisation régionale était toujours confrontée à des difficultés en matière d’économie, de gouvernance, de paix, de sécurité et d’aide humanitaire. Selon lui, les nobles idéaux de la CEDEAO, dont la promotion de la coopération et de l’intégration, l’établissement d’une union économique et monétaire en Afrique de l’Ouest ainsi que la création d’une région sans frontière, pacifique, prospère et unie, seront irréalisables sans la paix et la sécurité. Pour cette raison, il a décidé de faire du problème de la paix et de la sécurité, la problématique majeure de sa présidence, a-t-il annoncé. Il a également déclaré que le terrorisme et l’extrémisme violent avaient contribué à menacer la paix et la sécurité dans la sous-région, ce qui constitue une source d’inquiétude. Notons que  10 présidents des 15 pays membres de la CEDEAO ont participé au sommet d’Abuja.

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