62 femmes et 4 bébés enlevés à Arbinda retrouvés : Les dessous d’une libération qui soulage et interroge !

62 femmes et 4 bébés enlevés à Arbinda retrouvés : Les dessous d’une libération qui soulage et interroge !

Alors qu’elles étaient allées en brousse le 12 janvier dernier pour cueillir qui des herbes, qui des feuilles ou racines pour tromper la faim et survivre, seul viatique dans cet Arbinda du Burkina (Sahel) sous blocus depuis des lustres, elles furent alpaguées par des terroristes, d’autres parvinrent à échapper à leurs ravisseurs, mais pour la plupart, la soixantaine de femmes est emmenée vers un lieu inconnu.

Depuis lors, branle-bas d’émotions et de condamnations dans tout le Burkina et hors du pays, et appels tous azimuts à  libérer celles que d’aucuns prédestinaient au même sort que les jeunes filles de Chibock au Nigeria : esclaves sexuelles et épousailles forcées.

Plus d’une semaine après ce rapt, une première au Burkina Faso, depuis qu’il est sous serres djihadistes en 2015, 8 jours donc après cet enlèvement, soudain, bonne nouvelle ce vendredi 20 janvier 2023. Par le canal des forces de sécurité, on apprenait qu’à un poste de contrôle de la gendarmerie de Tougouri «66 personnes, toutes des femmes âgées entre 18 et 55 ans pour 27 d’entre elles, et est compris entre 00 à 18 ans pour 39 femmes et 4 bébés» ont été retrouvées lors d’un contrôle de routine, et c’est bien celles enlevées le 12 janvier 2023.

D’Arbinda (dans la province du Soum), elles sont retrouvées à plus de 200 km de là. Evidemment, dans ce froufrou d’hypothèses qui foisonnent des plus sérieuses aux plus erronées (pseudo-rapt, montage étatico-civilo-religieux), nous en retenons 2 plausibles :

1) Les femmes pourraient avoir rejoint selon certains, leurs maris qui seraient des terroristes, questions de retrouver leurs époux, qui, après une semaine de retrouvailles les ont retourné, tout en les sortant hors d’Arbinda bloqué.

2) La soixantaine de femmes seraient des missionnaires, des envoyées spéciales, cette fois-ci par leurs maris vers les terroristes pour négocier avec ces derniers.

Si ces 2 hypothèses qui comportent aussi des faiblesses peuvent être retenues, c’est que s’il y a eu tollé  général au sujet de ces enlèvements, bizarrement, les cris de détresse de leurs époux n’ont pas été très audibles, ce qui ne signifie pas qu’elles ne l’ont pas été. En outre, à quelque chose, malheur est bon, etant sorties d’ Arbinda, elles sont désormais hors de portée du blocus

En tous les cas, ce sont bel et bien des femmes qui ont été enlevées, absentes de chez elles pendant des jours que les FDS ont retouvé selon le communiqué gouvermentale et c’est l’essentiel. Ces enlèvements de femmes sont intervenus, on le rappelle dans un environnement sécuritaire difficile et avec les derniers développements (demande de départ de Sabre par le Burkina Faso) et une insécurité irrésolue au Nord, au Sahel et à l’Est.

La REDACTION

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