Hier la RD Congo célébrait les 64 ans de son accession à la souveraineté nationale, conquise grâce aux luttes de héros légendaires tel Patrice Lumumba. Mais voilà ce pays-continent, traversé par 6 fuseaux horaires, dont les richesses hydriques, forestières et minières font qu’elle est l’objet de toutes les attentions et de toutes les agressions. Car patent du Nord-Kivu, où une interminable guerre est devenue le souci de tous les Congolais et surtout de leur président Félix Tshisekedi.
Ce dernier justement lors de son grand oral pour cette commémoration a réitéré le vœu d’en finir avec les rébellions de l’Est du pays. Facile à dire qu’à faire ! Alors justement qu’entre lui et son homologue rwandais, se dresse un mur de glace, au sujet du M23, principale rébellion de cette région, alors que «Fatschi» prononçait son speech, les «bleds» de Kayna et Kirumba de la ville de Konyabayonga étaient prises la veille 29 juin par le M23. Un pied de nez à un président qui a multiplié les accusations contre le Rwanda, qui a promus d’y remédier, mais hélas, il y a loin le discours à l’éradication de ces rébellions de l’Est du pays dont l’indéboulonnable M23 est l’illustration.
Néanmoins, on sent de la détermination dans les propos de Tshisekedi (soit dit en passant pareille chez Paul Kagame, très agacé par ce dossier M23), détermination qui s’est déclinée par la promesse d’allouer 20% du Budget à la sécurisation de l’Etat.
64 ans après l’indépendance, la RD Congo n’est ni autonome financièrement, ni sur le plan alimentaire, et surtout sur l’intangibilité de son territoire occupé par des étrangers, Tshisekedi n’hésite à indexer le pays des Mille collines. Où d’ailleurs Paul Kagame s’apprête à se faire réélire le 15 juillet prochain. Autant dire que les 2 hommes sont condamnés à trouver une solution au brûlot du Nord-Kivu.
La REDACTION
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