74e AG de l’ONU : La maison en verre en jeunes- verts pour sauver la planète

74e AG de l’ONU : La maison en verre en jeunes- verts pour sauver la planète

Mission : sauvetage de la planète par les jeunes ! Vendredi 20 septembre, 4 millions d’entre eux se sont livrés à un tour de chauffe dans 160 pays et  à 5 000 villes, pour aiguillonner davantage les premiers responsables à enrayer, sinon circonscrire la menace climatique, qui grignote mortellement la Terre.

 Marches et manifestations, mais aussi ramassage des bouteilles et plastiques, ont ponctué ce 20 septembre qui coïncidait aussi avec la journée mondiale du nettoyage. Des évènements qui sont le prolongement pour le jamborée onusien de 500 jeunes triés sur le volet, lesquels jeunes ont pris les fauteuils des grands de ce monde au siège de l’ONU à New-York, pour une piqûre de rappel sur le danger des gaz à effets de serre et autres pollutions.

L’image d’Epinal de ces jeunes au QG de l’ONU aura été celle de Greta Thunberg la militante écologiste suédoise, 16 ans et déjà une guerrière contre le  réchauffement climatique, à côté d’Antonio Guterres.

«Les jeunes ne pourront pas être arrêtés», a martelé cette égérie des jeunes écologistes mondiaux, avec moins de véhémence que son collègue l’Argentin Bruno Rodriguez, 19 ans, dont le coup de gueule «le climat et la crise écologique sont la crise politique de notre époque» ont achevé de convaincre, que la jeunesse n’entend plus que les aînés leur lèguent une planète Terre en agonie.

En l’espace d’une journée donc, cet évènement pour informel qu’il soit aura tenu son pari, car ces centaines de jeunes militants écolos, ont sonné la trompette sur le dérèglement climatique, «plus rapide que nous» selon le SG de l’ONU Antonio Guterres.

Ces ouailles du mouvement «Fridays For Future» (la grève de l’école pour le climat), lancé par Greta Thunberg en 2018 à Stockholm, une initiative qu’auraient applaudi le Prix Nobel, la défunte Kenyanne Wangari Matai et le Burkinabè Prix Nobel alternatif Yacouba Sawadogo ont donc fait mouche médiatiquement.

Une journée d’école buissonnière donc pour ces jeunes-vert, transformés en dirigeants pour dire aux dirigeants, certes, de se pencher sur les crises du Golfe Persique et du Moyen-Orient, mais aussi de s’attarder sur ce cataclysme insidieux, qui est déjà là avec des signes patents chaque jour.

L’Ouragan Dorian dont les météorologistes avaient prédit un passage sur Porto Rico ont eu tout faux, ce sont les Bahamas qui ont trinqué c’est-à-dire que la planète blessée, n’obéit plus à certaines lois, la prophétie de Francis Bacon «se rendre maître et possesseur de la Nature» poussée à bout a déclenché des effets dévastateurs que ne maîtrise plus l’homme.

Le cri du cœur de ces 500 jeunes rassemblés dans cette «maison du monde» de New-York sera-t-il entendu ce matin même 23 septembre, par les chefs d’Etat et de gouvernement, qui entament leur rencontre ? L’abaissement des rejets de carbone à 45% d’ici 2030, et l’arrêt des centrales à charbons seront-ils des réalités ? Donald Trump le président américain ne croit guère aux problèmes climatiques d’ailleurs, il organise concomitemment  sur les libertés religieuses. Les plus grands pollueurs snobent les sommets sur le climat, ou promettent mais n’agissent point.

Peut-être que si ce sont des jeunes qui implorent des aînés, ça changera climatiquement.

Sam Chris

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