7es Journées nationales de la jeunesse catholique du Burkina Faso : Sous le sceau du  multiconfessionnalisme

7es Journées nationales de la jeunesse catholique du Burkina Faso : Sous le sceau du  multiconfessionnalisme

En prélude à la tenue de la 7e édition des  Journées nationales de la jeunesse catholique, qui se tiendra du 1er au 5 août 2018 à Ouagadougou, le Conseil national de la jeunesse catholique du Burkina Faso a animé un point de presse, le mercredi 25 juillet 2018, à l’archevêché de Ouagadougou. A en croire l’aumônier national de la jeunesse, Abbé Valéry Sakougri, ces journées réuniront près de 10 000 jeunes de toutes les confessions religieuses venus du Burkina Faso, mais également de la sous-région.

Ces 7es Journées nationales de la jeunesse catholiques, qui se tiendront du 1er au 5 août 2018 à Ouagadougou, sur le thème «Recherche la paix dans ton pays où je t’ai établi», (Cf. Jr 29,7). Selon les explications de l’aumônier national de la jeunesse, l’Abbé Valéry Sakougri, l’objectif général de ces journées est de contribuer à l’éveil des conscience et à l’engagement des jeunes à la cohésion sociale et à la consolidation de la paix. De façon spécifique, ces journées visent entre autres, à susciter la réflexion sur le rôle et la responsabilité des jeunes à la construction de la paix et à la cohésion sociale, inculquer aux jeunes les valeurs religieuses et africaines de promotion de la paix, outiller les participants à la prévention et à la gestion des conflits, susciter auprès des jeunes, l’adoption de bonnes pratiques de civisme et de citoyenneté responsable etc., l’Abbée Sakougri, affirme que la nouveauté de cette édition qui réunira près de 10 000 jeunes, est son ouverture, non seulement aux jeunes des autres confections religieuses, mais aussi aux jeunes des pays de l’Afrique de l’Ouest et d’ailleurs. Elle sera alors une rencontre sous-régionale et interreligieuse. Il explique que les raisons qui les ont poussés à faire appel aux autres confessions religieuses, c’est parce qu’ils ont choisi un thème très important pour cette édition, notamment la paix. Pour lui, la paix, ce n’est pas l’affaire des catholiques seuls, ce n’est pas seuls (jeunes catholiques) qu’ils pourront relever les défis de la paix, mais c’est plutôt ensemble, main dans la main, qu’ils pourront construire la paix au Burkina Faso et singulièrement en Afrique. «C’est très important pour nous, que nous puissions nous associer et que nous puissions créer ce cadre d’échange, car plus tu t’approches de ton prochain, tu comprends davantage qui, il est et vous pouvez dialoguer et construire ensemble, quelque chose de bien», a-t-il fait savoir. Des dires de l’aumônier national de la jeunesse, de grandes activités vont ponctuer ces journées, mais les principales sont la cérémonie d’ouverture qui aura lieu le 1er août de ces journées soir à 17 heures 30 minutes, à la cathédrale. La pose de la première pierre d’un grand monument de la jeunesse au rond-point de Tampuy, le 2 août à 15 heures. Il y aura également un concert interreligieux de la jeunesse. Ainsi qu’une grande conférence publique, sur la paix qui sera animé par le Pr Marius Ibriga, le ministre d’Etat, Simon Compaoré, l’imam Ali Ilboudo et le Naaba Saaga 1er de Issouka.

Pour réussir ces journées, un comité d’organisation a été mis en place et comprend un comité de pilotage  et des commissions opérationnelles pour l’exécution (accueil, hébergement, sécurité et ordre, restauration, transport…). L’ensemble de l’organisation sera assurée par près de 500 jeunes volontaires.

Le premier responsable de l’église famille de Ouagadougou, le Cardinal Philipe Ouédraogo, était présent à cette conférence de presse.  Il a fait savoir que ces journées nationales sont inspirées des Journées mondiales des jeunes, voulues par le Pape Jean Paul II. Pour lui, cette rencontre est providentielle et il dit attendre beaucoup de ces journées. Par ailleurs, il  invite toutes les bonnes volontés à soutenir cette assemblée extraordinaire de la jeunesse catholique, afin qu’elle soit une réussite. «Des efforts ont été consentis pour apporter une contribution qui reste très en-deçà des attentes. C’est un caractère religieux certes, mais nous sommes sûrs qu’en formant de bons croyants, nous formons de bons citoyens. Si nous formons des jeunes sensibles au bien-être de leur communauté religieuse, ils seront par ce fait, même très sensibles et très engagés pour la construction d’un Burkina que nous voudrions toujours meilleurs», a-t-il avoué. Tous les jeunes de 15 à 40 ans sont donc invités à venir participer massivement à ces journées, car pense l’Abbé Valéry Sakougri, «c’est ensemble que nous allons relever les défis de la construction de la paix, dans notre pays». La participation par jeune est fixée à cinq mille (5 000) FCFA et les inscriptions se font auprès des responsables paroissiaux et diocésains.

Pélagie OUEDRAOGO

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