La coalition de la rébellion tigréenne approche d’Addis-Abeba. Le gouvernement éthiopien, dirigé par Abiy Ahmed, a procédé le mercredi 24 novembre 2021 au recrutement de 1 200 jeunes qui ont accepté de s’engager dans les forces de défense.
C’est un bel élan patriotique, qui devrait inspirer plus d’Etats africains englués dans des velléités de sécession. Quand en effet, le consensus national pour la coexistence pacifique des différentes nationalités qui composent un pays se révèle impossible, il ne reste, hélas, que les sécessions à l’image de ce qui se passe au Soudan.
Pour revenir à l’Ethiopie, dans le quartier de Kolfe, ils seraient 18 00 Tewodros Tefera à s’être organisés en groupes d’auto-défense. Ces volontaires mettent au frontispice de leur vie la défense de leur pays, à commencer par le premier ministre Abiy Ahmed, qui a décidé lui-même d’aller au front, à l’exemple de Tewodros, Ménélik et Haïlé Sélassié.
A en juger par la disposition des forces en présence, la prise d’Addis-Abeba ne serait qu’une question de jours, sauf si l’appui des patriotiques nouvellement recrutés parvient à contribuer à organiser une riposte adéquate contre la rébellion tigréenne.
Au demeurant, la population locale est venue soutenir les jeunes volontaires en attendant le départ de Manaye Lemesgen qui, à 31 ans, les rejoindra au front jeudi prochain. La situation se révèle critique pour les forces fédérales d’autant que, selon certains observateurs militaires, les rebelles tigréens auraient contourné le front principal en plusieurs points, notamment dans les montagnes plus à l’Ouest. L’ambition est à n’en pas douter, de faire la jonction avec les poches de territoires maîtrisés au Nord d’Addis-Abeba.
L’Ethiopie millénaire, référence et source d’inspiration spirituelle et militaire, qui a longtemps abrité une partie du peuple juif, tombera-t-elle dans la tourmente de la reconfiguration territoriale de beaucoup d’Etats africains ? L’avenir immédiat nous édifiera !
La REDACTION
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