Suite à cet effroyable accident, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a dépêché une forte délégation conduite par le ministre burkinabè de l’intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur, Paul Robert Tiendrébéogo, et composée du ministre du transport de la mobilité et de la sécurité routière, Vincent Dabilgou et d’une représentation du ministre en charge de la solidarité nationale.
Le dimanche 3 février, la délégation burkinabè, soutenue par le gouvernement ivoirien, représenté par le premier ministre Amadou Gon Coulibaly, par ailleurs fils de Korhogo s’est rendue au cimetière municipal de la ville de Korhogo pour exprimer le soutien et la compassion du président du Faso et du peuple burkinabè à la communauté burkinabè vivant à Korhogo. «Le 26 janvier 2019 nous avons eu un drame qui a couté la vie à 15 personnes toutes de nationalité burkinabè. Et à l’occasion, le président Roch Marc Christian Kaboré a souhaité que nous puissions faire ce déplacement pour constater ce qui s’est passé, ensuite encourager et soutenir la communauté burkinabè et surtout traduire toute la gratitude du peuple burkinabè aux autorités ivoiriennes dont en premier lieu le président Alassane Ouattara», a déclaré le ministre Tiendrébégo après s’être recueilli sur chaque tombe ou repose les victimes.
Il s’est dit réconforté par la présence du chef du gouvernement ivoirien : «Depuis hier nous avons été à Kaouara, Ouangolodougou, Ferkessédougou et maintenant à Korhogo. Et en apprenant notre présence ici chez lui, le premier ministre ivoirien n’a pas hésité à nous accompagner. C’est un acte très fort qui nous réconforte et qui montre à quels points les deux peuples burkinabè et ivoirien sont unis».
Il a également souligné que «ce drame nous interpelle pour que nous renforcions la sécurité de nos routes, que nous renforcions la qualité de nos moyens de transport pour en éviter. Nous allons travailler davantage pour renforcer la sécurité de nos routes, en sécurisant davantage nos moyens de transport et en sensibilisant nos populations. Il faut travailler à la sensibilisation de nos peuples et, vivant ici en Côte d’Ivoire les ressortissants burkinabè doivent se conformer au respect des lois du pays d’accueil», a-t-il souhaité.
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