Le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) en collaboration avec le Ministère de la fonction publique, du travail et de la protection sociale a initié un atelier de renforcement des capacités des professionnels des médias sur le Régime d’assurance maladie universelle (RAMU), le jeudi 1er mars 2018. L’atelier qui a été initié au profit des journalistes, s’est tenu dans le Plateau central à Ziniaré et a pour objectif de renforcer les capacités des professionnels des médias en matière d’assurance maladie.
Permettre à tout Burkinabè vivant sur le territoire national de bénéficier de soins appropriés en cas de maladie, c’est ce qui a motivé les autorités burkinabè à initier le Régime d’assurance maladie universelle (RAMU). Nous voulons parler en effet de l’assurance maladie qui est un dispositif chargé d’assurer à un individu face à des risques financiers, des soins en cas de maladie ou de maternité. Cette définition a été donnée par le secrétaire technique de l’assurance maladie Dr Yves Kinda, lors de l’atelier de renforcement des capacités des professionnels des médias, sur le Régime d’assurance maladie universelle (RAMU). L’atelier a été initié par le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), en collaboration avec le Ministère de la fonction publique, du travail et de la protection sociale au profit des hommes des médias. A en croire donc le secrétaire technique, le RAMU est un régime d’assure maladie obligatoire dont est assujettie toute personne physique domiciliée sur le territoire national, toute personne physique ou morale, publique ou privée, qui emploie au moins un travailleur salarié au sens de la législation en vigueur. Les bénéficiaires de cette assurance selon lui, sont les personnes physiques assujetties, les membres de la famille à charge, les personnes indigentes. Pour les cas spécifiques, le régime est profitable aux bénéficiaires des mesures de gratuité, aux personnes handicapées et aux personnes âgées.
Qui s’acquitte de sa cotisation, bénéficie de l’assurance maladie
Si l’on peut bénéficier du RAMU c’est parce qu’on s’est acquitté de ses cotisations. Ce qui a amené Dr Yves Kinda à rappeler que l’ouverture du droit aux prestations des soins de santé est subordonnée au paiement préalable des cotisations, que celles-ci soient payées par l’assuré social ou par un tiers. Il rappelle également que les prestations des soins de santé garanties sont prises en charge lorsque les soins sont prescrits sur le territoire national, lorsque les soins sont administrés sur le territoire national. Cependant, souligne-t-il, elles ne sont pas couvertes lorsque le bénéficiaire ne réside pas sur le territoire national, sauf dans les cas couverts par les accords de réciprocité où les conventions internationales ratifiées, lorsque le bénéficiaire n’utilise pas les établissements de santé mis à sa disposition ou n’observe pas les règles prescrites pour la vérification de son état de santé.
Il est important de rappeler que les membres de la famille à la charge de l’assuré décédé continuent de bénéficier, pendant une période de six mois à compter de la date du décès, des prestations du régime. «Passé ce délai, ils changent de statut d’assuré social», a souligné le secrétaire technique, qui a rassuré que lorsque l’assuré social ou l’un de ses ayants droit est atteint d’une maladie de longue durée, invalidante ou nécessitant des soins particulièrement coûteux, les organismes de la gestion continuent le service des prestations de soins de santé garanties à ces personnes.
Au regard des informations données sur le Régime d’assurance maladie universelle, il n’y a aucun doute, l’on est tenté d’affirmer que c’est le mal qui puisse arriver aux Burkinabè. Après des mois passés pour sa conception, le RAMU passe maintenant à la phase de concrétisation et cela nécessite que les grands principes qui ont été conçus et déjà validés par le gouvernement soient vulgarisés, a confié Dr Yves Kinda, qui justifie par la même occasion la tenue de l’atelier. Il rappelle que l’objectif visé est de renforcer les capacités des professionnels des médias en matière d’assurance maladie.
Thierry AGBODJAN
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