L’heure n’est plus au bras de fer et aux tensions entre l’Alliance des Etats du Sahel (AES) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). C’est ce qui est ressorti de l’entretien accordé par le chef de la diplomatie malienne Abdoulaye Diop à la chaine togolaise New World TV le samedi 7 juin dernier. « Les relations entre la CEDEAO et l’alliance des Etats du Sahel (AES) entre dans une phase d’apaisement et de réalisme », a-t-il déclaré avant de rappeler qu’un retour au sein de l’institution ouest-africaine était non-envisageable. « Il est clair que les discussions en cours ne visent nullement un retour quelconque. Ce qui est envisagé maintenant, c’est un dialogue d’entité à entités. D’une part, la CEDEAO qui regroupe douze États membres et l’AES, trois États membres », a soutenu le ministre des Affaires étrangères malien.
Dans ce sens, il a émis le vœu de voir la signature rapide d’un un accord notamment sur les conditions commerciales et la libre circulation des personnes. « Il faut regarder les modalités pratiques de ce retrait, comment cela va se traduire concernant la libre-circulation des personnes, le siège des organes, les différents mécanismes à mettre en place pour que ceci puisse se faire de façon organisée et que l’on n’ait pas un désengagement en désordre », a-t-il expliqué. Abdoulaye Diop a par ailleurs confié qu’à la date d’aujourd’hui, plusieurs pays souhaitent entretenir une relation de coopération avec les pays de l’AES pour arriver à trouver un accord qui préserve l’espace commercial qu’ils ont bâti depuis l’indépendance.
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