Comme nous l’annoncions en début de semaine dans une de nos parutions, l’enquête sur la présumée tentative de déstabilisation connaît une avancée. Selon une source proche de l’enquête, plusieurs personnes suspectées d’avoir un lien avec cette tentative ont été auditionnées au cours des derniers jours. Au final et en attendant la suite, une personne s’est vue décernée un mandat de dépôt par la juge d’instruction en charge du dossier. Il s’agit selon une source médiatique d’Adama Maïga, chargé de la mobilisation de l’Association pour la promotion de la démocratie et la participation citoyenne (APDC) dont la présidente n’est nul autre que Safiatou Lopez. Selon la même source, Adama Maïga, libraire de profession est un des fidèles lieutenants de la présidente d’honneur du Cadre national de concertation des organisations de la société civile, avait été interpellé par la gendarmerie il y a quelques jours avant d’être relâché puis convoqué de nouveau, entendu par le juge et déposé à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA). Depuis le début de l’affaire le 29 décembre dernier, c’est la quatrième personne à se voir décerné un mandat de dépôt. Il s’agit du colonel Auguste Denise Barry, interpellé le vendredi 29 décembre 2017 par la Compagnie de gendarmerie de Ouagadougou. Selon le communiqué du parquet militaire, l’ancien ministre en charge de la Sécurité de Blaise Compaoré et sous la Transition, «est inculpé pour complot, incitation à la commission d’acte contraire à la discipline et au devoir». Il avait été déposé à la MACA dans la soirée du 3 janvier dernier pendant que l’enquête suit son cours. Dans la soirée du jeudi 11 janvier 2018, trois civils soupçonnés de complicité, ont été déposés à la MACA. Il s’agit d’un commerçant du nom de Juslin Yeta, d’un jardinier du nom de Fulbert Nana et de Sayouba Zongo, électricien de profession. Par ailleurs, une source indique que plusieurs officiers des garnisons de Kaya, Ouahigouya et de Ouagadougou ont également été entendus 12h 30
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