Affaire Auguste Denise Barry: le parquet militaire ordonne l’approfondissement des enquêtes

Affaire Auguste Denise Barry: le parquet militaire ordonne l’approfondissement des enquêtes

Rien n’est définitivement exclu dans l’affaire de la tentative de déstabilisation mise à nu le 29 décembre 2017 et qui a conduit à l’arrestation et l’incarcération du Colonel Auguste Denise Barry.

Selon une source médiatique, l’ancien ministre de la sécurité fait désormais l’objet d’une enquête poussée, commanditée sous les injonctions du parquet militaire. Selon la même source, une commission rogatoire a même été mise en place  sous la houlette du juge Martial Kader Ouattara.

Elle aura pour mission de faire la lumière sur certaines zones d’ombre de cette affaire surprenante. C’est-à-dire le dégré d’implication des officiers proches du directeur du Centre d’études stratégiques en défense et sécurité (CESDS) déposé à la Maison d’arrêt et de correction des armées depuis le 3 janvier dernier. Il s’agit du colonel Serges Alain Ouédraogo, chef d’état-major adjoint de la gendarmerie nationale sous la Transition. Par ailleurs, les hommes chargés de l’enquête devront examiner  les fréquentations de Barry au sein de l’armée, les motifs de ses voyages à l’étranger et le financement de son Centre d’études stratégiques en défense et sécurité. Les conclusions de ce travail de fourmi sont attendues le 19 janvier 2018.

Interpellé le vendredi 29 décembre 2017 par la Compagnie de gendarmerie de Ouagadougou, le colonel Auguste Denise Barry, ministre en charge de la sécurité de Blaise Compaoré et sous la Transition, «est inculpé pour complot, incitation à la commission d’acte contraire à la discipline et au devoir», selon un communiqué du Parquet militaire. Dans le cadre de l’instruction de ce dossier,  trois civils ont été interpellés puis déposés à la Maison d’arrêt et de correction des armées (Maca) dans la soirée du  jeudi 11 janvier 2018. Il s’agit d’un commerçant du nom de Juslin Yeta, d’un jardinier du nom de Fulbert Nana et de Sayouba Zongo, électricien de profession. Par ailleurs, la même source indique que plusieurs officiers des garnisons de  Kaya, Ouahigouya et de Ouagadougou ont également été entendus. 

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