L’affaire date de 1998, mais connaît des rebondissements multiples. Adja Mariam Sanou, opératrice économique, a acquis une parcelle n° lot 21- section PA (ex-secteur 15) arrondissement n°5 pour y ériger un hôtel.
Mais voilà au fil du temps, notamment de l’époque où Simon Compaoré était maire de la commune, on lui signifia d’aller trouver une autre parcelle ailleurs, car ladite parcelle sera destinée à autre chose. Elle s’exécuta, mais se voit opposer une fin de non recevoir, car la parcelle qu’elle désigna était destinée à un marché. De guerre lasse, elle esta en justice, qui rendit son verdict le 28-12-2006 :77 millions de FCFA, représentant ses frais pour l’obtention d’un permis d’exploiter majoré de 10%, ce qui fait que 12 millions en plus doivent lui être remboursés. Adja Mariam a pour avocat Me Franceline Toé Bouda. Il y eut une accalmie et du reste, elle commença à ériger les murs. Bizarrement, des jeunes de la commune s’y opposent ces derniers temps, en faisant tomber les murs et y mêlèrent le maire de la commune, Armand Béouindé. Le hic est que tout le droit est avec la dame, laquelle n’est pas seule dans ce cas, dans cette zone, où deux autres parcelles attribuées à Rimon Hajjar (Boulangérie Wend-Konta) et à un garagiste connaissent les mêmes difficultés. Le problème dans cette affaire est que le maire Béouindé, et celui de l’arrondissement n°5 semblent ne pas se comprendre.
Affaire à suivre.
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