L’enquête sur les affrontements sanglants qui ont endeuillé la mine d’or de Djikando dans la province du Poni, dans la région du Sud-Ouest suit son cours. Moins d’un mois après, les investigations ont permis de mettre la main sur plus de 40 personnes. Selon les confidences de nos confrères de Libre.info, l’enquête ouverte par le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance (TGI) de Gaoua, Cheick Alfa Aboubakar Compaoré, a permis d’interpeller au total, 46 personnes toutes gardées en vue à la gendarmerie de Gaoua. Selon une source judiciaire, les charges retenues contre ces personnes suspectes sont entre autres : «l’assassinat, le meurtre accompagné de barbarie, la mutilation de cadavres, la détention illégale d’arme et la destruction volontaire de biens».
Rappelons que le 31 janvier dernier, le site d’or de Djikando avait été le théâtre d’affrontements meurtriers qui avaient opposé des populations autochtones à des orpailleurs après un braquage à mains armées qui avait visé un marchand d’or. Le bilan faisant état de 9 morts et d’une quarantaine de blessés mais aussi d’importants dégâts matériels.
Dès le lendemain, le 1er février 2021 et pour faire l’économie d’éventuelles représailles, le gouverneur de la région du Sud-Ouest, Emmanuel Zongo, avait décidé de la fermeture dudit site jusqu’à nouvel ordre.
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