Nouveau pas franchi dans le processus de divorce entre la CEDEAO et l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Lors du 67ᵉ sommet de la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) tenu le dimanche 22 juin à Abuja au siège de l’organisation, les chefs d’Etat et de gouvernement ont pris une importante décision. Ils ont décidé de relocaliser les institutions communautaires, basées au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Ces trois nations s’étant retirées de l’institution régionale pour créer la Confédération des États du Sahel (AES).
Certaines institutions et agences de la CEDEAO basées au Burkina Faso, au Mali et au Niger vont voir leurs sièges délocalisés. Selon le communiqué final de l’organisation ouest-africaine, cette décision a été prise après que les trois pays sahéliens se sont retirés de la communauté pour créer l’Alliance des États du Sahel (AES). Ainsi, les institutions et agences seront donc transférées dans d’autres pays membres de la communauté n’abritant jusque-là aucune institution ou agence.
À cet effet, le Centre de développement de la jeunesse et des sports (EYSDC), basé à Ouagadougou, au Burkina Faso, verra désormais son siège au Libéria. Ce centre s’occupait de la coordination des politiques de jeunes et du sport. Il était implanté au quartier de la Patte d’Oie, dans la capitale.
Le Centre de Gestion des Ressources en Eau (WRMC), aussi basé à Ouagadougou, précisément au sein de la Maison de la CEDEAO à Ouaga 2000, est transféré en Guinée.
Enfin, le Centre régional de santé animale (CRSA), situé à Bamako, au Mali, est relocalisé en Guinée-Bissau. La conférence des chefs d’Etat a décidé de reporter le sujet concernant la relocalisation de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS), dont le siège se trouvait également au Burkina Faso.
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