Aide publique au développement : 650 milliards de FCFA   enregistrés en 2016

Aide publique au développement : 650 milliards de FCFA   enregistrés en 2016

Le rapport sur la coopération pour le développement 2016 (RCD 2016) a été lancé, le vendredi 29 décembre 2017, à la direction générale de la coopération (DGCOOP) à Ouagadougou. Il ressort de ce rapport que les acquis, en termes d’aide publique au développement, s’élèvent à plus de 650 milliards de FCFA dont 70% de dons et 30% de prêts.

Le rapport sur la coopération au développement est produit annuellement et fait le point de l’état de la mobilisation de l’aide publique au développement. Chaque année, le Ministère de l’économie, des finances et du développement fait un arrêt pour présenter aux partenaires techniques et financiers et au peuple burkinabè, ce qui a été fait comme efforts et les résultats engrangés, au titre des ressources extérieures.

Pour ce qui concerne l’année 2016, les acquis s’élèvent à plus de 650 milliards de FCFA mobilisés, avec plus de 70% de dons et 30% de prêts. Ce rapport permet de savoir quels ont été les secteurs qui ont concentrés le plus d’aide publique au développement et l’analyse sectorielle montre que ce sont ceux de la gouvernance économique, de l’environnement, de la santé, de la formation et de l’éducation qui ont mobilisé plus de 70% des ressources. 

Pour Pauline Zouré, secrétaire d’Etat chargée de l’aménagement du territoire, malgré la situation trouble en 2016, les gens ont quand même travaillé, et les partenaires ont respecté leurs engagements. Ainsi, sur les «8 500 milliards de F CFA, annoncés au titre des partenaires traditionnels, pour la mise en œuvre du PNDES, au 30 novembre 2017, le gouvernement a pu établir plus de 1700 milliards et 250 milliards annoncés. La tendance est appréciable et positive», confit-elle. Selon le rapport, après une année de mise en œuvre du PNDES, il convient de s’interroger sur l’efficacité de la stratégie de mobilisation des ressources, de relever les défis, d’envisager les perspectives et de proposer des recommandations pour une meilleure mise en œuvre du plan. 

Et pour réaliser ce programme, outre les canaux traditionnels de financement, aux niveaux national et international, une stratégie de mobilisation des ressources, ainsi que les défis et perspectives seront nécessaires. «Au niveau national, la stratégie de mobilisation des ressources repose sur les régies de recettes, en ce qui concerne les ressources propres et le recours aux obligations, à travers l’épargne régionale.

En cela, les principaux défis seront la détermination et l’engagement des acteurs des différentes régies, le civisme fiscal et la lutte contre la corruption et les perspectives reposent sur la mise en œuvre de la politique nationale de coopération au développement, des tables rondes sectorielles et la rationalisation des projets et programmes», résume le RCD 2016.

Selon toujours le document, au plan international, plusieurs actions ont été menées, mais en termes de perspectives, le gouvernement devrait développer des actions dans le sens de la mise en œuvre des engagements pris, lors de la conférence d’Addis-Abeba sur le financement du développement, la réunion de haut niveau de Naïrobi et la 22e conférence des parties sur le climat.

En somme, selon les sources de financement, le volume le plus important d’aide publique au développement provient des partenaires multilatéraux avec un montant de 660,66 millions de dollars. Ils sont suivis des partenaires bilatéraux avec un apport de 400,02 millions de dollars et des ONG pour une contribution de 34, 10 millions de dollars.

Larissa KABORE

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