Algérie-Soudan : On compte à rebours à Alger et on déride à Khartoum

Algérie-Soudan : On compte à rebours à Alger et on déride à Khartoum

13e vendredisation à Alger, Oran, Constantine et bien d’autres villes d’Algérie, un 13e vendredi qui n’a pas empêché de clôturer le week-end, la liste de tous ceux qui ont des ambitions El-Mouradianiennes, puisque la Conseil constitutionnel a clos la réception des candidatures à la présidentielle du 4 juillet 2019.

Qui sont ces prétendants à l’impérium algérien ? Tout juste, note-t-on une situation cocasse dans ce pays où à l’évidence, l’armée pour ne pas dire le général Gaïd Salah tient à un retour à l’Etat de droit avec les confettis du système Bouteflika, alors que la rue exige justement, qu’on nettoie toute la galaxie Bouteflikiste, pour l’avènement d’un nouveau paradigme, avec une nouvelle classe politique.

En fait une course contre la montre s’est engagée entre l’armée dont le n°1 reste un produit de Boutef et les manifestants qui savent qu’une transition conduite par le général Gaïd Salah, pardon Abdelakader Bensalah et Nourredine Bedoui ne peut accoucher que d’autorités qui seront forcément stipendiées par le système déchu.

Que se passera-t-il d’ici le 4 juillet ? Qui et qui pour chercher l’onction des Algériens ? Que deviendra Gaïd Salah dans tout ça ? Il y a loin cette réception des candidatures par les grands juges à la tenue tranquille d’une présidentielle.

Et si en Algérie, il y a comme un compte à rebours qui s’est enclenché, au Soudan, après l’intermède suspensif des militaires pour cause de barricades, les négociations semblent reprendre.

Mais au Soudan, on bute toujours sur le Conseil consultatif, notamment sa composition dont les civils exigent la part du lion, et des militaires qui se disent qu’ils n’ont pas fait le sale boulot, livrer l’un des leurs, surtout leur mentor Omar El-Béchir pour après se retrouver avec la portion congrue.

A Khartoum aussi, si l’atmosphère s’est déridée, la soldatesque veut être au cœur de la transition à tout le moins, y être aux différentes élections et même peser sur l’identité du prochain président.

L’Association des professionnels soudanais (APS) et le mouvement ‘’Changement et Liberté’’, restent aussi sur le qui-vive, car ils savent que pour la moindre inattention, le Soudan se retrouvera dans la situation égyptienne ou son avatar.

En tous les cas, les peuples algérien et soudanais veillent !

LA REDACTION

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