Ali Bongo et famille en exil en Angola : Piteuse fin du pouvoir d’un fils de…

Ali Bongo et famille en exil en Angola : Piteuse fin du pouvoir d’un fils de…

Pour beaucoup, les images d’un Ali Bongo Ondimba (ABO) retenu au perron de l’Elysée par Macron pour ne pas tomber, ou avançant difficilement avec une canne sous le regard songeur du locataire du 10, Downing Steet, ces images étaient déjà le signe d’une décrépitude de l’ex-chef de l’Etat gabonais.

C’est à cette époque c’est-à-dire après son AVC en octobre 2018 qu’il aurait dû rendre le tablier, quand bien même il considérerait que le pouvoir, c’était celui de sa famille, et qu’il a été élu, donc il doit l’exercer nolens volens !

Or, ce qui devait arriver, arriva après quasi 60 ans, de règne cumulé avec celui du père, le légataire des Bongo fut déposé le 30 août 2023 par le général Clotaire Oligui. Promesse de changement de paradigme, gouvernance vertueuse et opérations mains propres ont fini par envoyer Sylvia Bongo, l’épouse de ABO et son fils en prison.

Libérée le 14 mai dernier pour rejoindre son mari à la résidence sablière, c’est donc l’exil doré qui clôt le chapitre de cet interminable règne des Bongo.

Sans doute, la diplomatie du président Joao Lourenço qui a séjourné récemment à Libreville y a été pour beaucoup dans cette levée d’écrou, même si la justice affirme que c’est une liberté conditionnelle, on voit mal et vu l’état d’ABO, comment il pourra répondre à chaque fois que de besoins aux convocations du parquet. C’est dire que c’est bel et bien un exil doré, avec évidemment le feu vert du président Oligui.

Les Gabonais grincent des dents, furieux que Bongo et famille se soient soustraits à la justice, mais probablement que le président Oligui a voulu être magnanime, humaniste, et aussi faire d’une pierre un coup, en éloignant un prédécesseur devenu encombrant et gênant. L’état de santé de l’intéressé est un argument valable même si Sylvia et Nourdine ne sont pas concernés. Piteuse fin de règne pour les Bongo dont l’héritier non seulement n’a pas été très politique, n’a pas su saisir le sceptre de son père du bon côté, et n’a pas été «chanceux» à cause de la pathologie. Toutes choses qui ont précipité sa chute et toutes ces déconvenues judiciaires succédanées d’infamies s’il en est !

La REDACTION

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