Ali Bongo Ondimba, chef d’État gabonais a annoncé sa candidature, ce dimanche, à la prochaine élection présidentielle du 26 août 2023 pour un troisième mandat selon une publication sur son compte Twitter. «J’annonce officiellement aujourd’hui, ici, que je suis candidat», a déclaré le chef d’État gabonais dans une vidéo publiée sur son compte Twitter, ce dimanche.
Il a été préparé par son père, le patriarche du Palais du bord de mer : Omar Bongo Ondimba (ABO). Il avait été élu pour la première fois en 2009 après la mort de son père. Par deux fois, il a été élu, dans des conditions très polémiques, la dernière élection même fut très violente avec une crise postélectorale conflictogène. Voilà quatorze ans qu’il dirige le pays après l’avoir hérité de son défunt paternel. Au Gabon, le pouvoir rime avec la famille Bongo. Mais de plus en plus les citoyens regimbent. Le Parti démocratique gabonais (PDG) machine à gagner les élections est toujours là, mais les temps ont changé, la géopolitique. La France est toujours là, mais joue-t-elle le même rôle et d’ailleurs veut-elle la jouer ? A ces circonstances du moment, vient se greffer surtout la santé du capitaine, frappé par un AVC en octobre 2018, il est très diminué et se déplace difficilement. Pourquoi ne pas passer la main ? Pourquoi ne pas désigner Alain Claude Billy By Nze, l’actuel premier ministre, fidèle parmi les fidèles pour cornaquer le PDG ? Non le 20 août ABO veut remettre le couvert. Assurément, c’est le pouvoir jusqu’au bout ! Le pouvoir doit rester chez les Bongo ! En dépit de la maladie et de ses séquelles, de la logique biologique, l’homme n’entend rien lâcher et s’accroche à sa «chose» comme un «héritage familial». Mais pendant combien de temps encore, cette dynastie va-t-elle durer ?
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