An 2 du pouvoir de Roch : bilan satisfaisant, selon le PM Thiéba

An 2 du pouvoir de Roch : bilan satisfaisant, selon le PM Thiéba

A la faveur du 2e anniversaire de l’arrivée au pouvoir du président Roch Marc Christian Kaboré, l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP) a organisé une rencontre. A cette occasion, le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, a fait le point des avancées du Plan national de développement économique et social (PNDES). Ainsi selon ses dires, le bilan dans l’ensemble est satisfait, «n’en déplaise aux nostalgiques du CDP, de la NAFA qui ont pillé le pays, pendant 30 ans», a laissé entendre Paul Kaba Thiéba. Pour lui, ces derniers n’ont rien fait que casser l’armée, la justice et mis en place un système caduc de gestion de l’Etat. «Le simple fait qu’on ait mis fin à celà est une grande victoire pour nous», dira le PM. A en croire le PM, aujourd’hui, les Burkinabè sont libres et tout le monde peut soumissionner à un appel d’offres en toute liberté, chose qui, selon lui, n’était pas possible sous l’ancien régime. «Dans le temps, tout le monde savait que dès qu’il y avait un marché, la belle-mère le prenait et le mettait dans sa poche», a-t-il affirmé. Et d’ajouter que si on remettait le pouvoir à ces nostalgiques du CDP, de la NAFA et compagnie, ils ne pourront rien faire, car depuis la fuite de Blaise Compaoré, «le CDP est un parti sans âme, qui n’a plus d’idéal. Ils n’ont pas de programme, contrairement à nous qui avons une boussole qui est le programme du président Kaboré».
«Il y a également le contexte politique avec tous nos opposants qui sont partis et qui, malheureusement, sont à nos frontières. C’est comme s’ils étaient dans une province du Burkina Faso. Ils sont assis à Abidjan, les gens vont les consulter, prennent l’argent, prennent des instructions, viennent à Ouagadougou ici, financent l’opposition et ils sèment le désordre dans le pays. Tout le monde le sait ! (…). Si ce n’est pas parce que nous sommes tolérants, si ce n’est pas parce que nous sommes des démocrates, je n’ai jamais vu ça. Comment peut-on accepter, que des gens comme ça soient à nos frontières, ils continuent à faire le désordre dans le pays et on les laisse faire. Ils sont assis là-bas tranquillement, ils ont leur argent et ils sèment le désordre dans le pays. C’est un problème ! Mais, nous ne sommes pas des tueurs, nous ne sommes pas des assassins ; nous sommes pétris des valeurs de démocratie, de liberté et de progrès et je suis sûr que ces valeurs-là finiront par triompher…», a lâché le chef du gouvernement.

COMMENTAIRES

WORDPRESS: 0
Aujourd'hui au Faso

GRATUIT
VOIR