Angleterre : 1 – Croatie : 2 : Ces teigneux des Balkans doivent inspirer l’Afrique

Angleterre : 1 – Croatie : 2 : Ces teigneux des Balkans doivent inspirer l’Afrique

Si la présence de la France en finale du mondial Russe en constitue pas en soi une surprise, celle de la Croatie en set une. Apres 5 participations en phase finale de coupe du monde avec seulement un rang de 3e en 98, la Croatie a arraché de haute lutte son ticket final, espoir d’une première étoile sur le veston.

On attendait l’Allemagne, le Brésil, l’Espagne ou le Portugal, on aura droit à une équipe combative de la Croatie qui aura cru a ses chances jusqu’au bout. Grosse désillusion pour l’Angleterre qui après l’ouverture du score dès la 5e minute sur balle arrêtée, pensait avoir mis fin à 51 ans de disette. La Croatie a dû  puiser au fond de sa réserve pour refaire surface à la 68e minute.

Convaincu que le mondial russe est réglé à l’heure de Big Ben. Les Anglais succombent pendant les prolongations, victimes d’un insolent complexe de supériorité qui ne dit ps son nom. La formalité envisagée pour résoudre l’équation Croate s’est transformée au fil des minutes, en un véritable sable mouvant. Eux qui se voyaient déjà en final et qui croyaient se jouer du Coq Gaulois en s’offrant aux entrainements un jeu de lance-lance avec un coq en plastique. Exit donc le voisin albion! l’Hexagone sera face aux Balkans.

Cependant, cette équipe anglaise n’a pas démérité. Il y a quelques mois encore, l’Angleterre voyait son sélectionneur banni des instances du football, piégé par une caméra cachée qui  le confondait dans une histoire de corruption. Puis surgit le flegmatique Gareth Southgate, jusque-là sélectionneur des U21. Avec lui, le football devient une science au service de la fougue et de l’insouciance. Tout est  minutieusement décortiqué et observé à la loupe. Des illustres inconnus tels que Pickford ou tripper sont les heureux cobayes du maitre à penser au veston. Cela n’aura pas suffi devant les combatifs Croates, mais assurément, cette équipe à tracer dan ce mondial, les sillons de son avenir.

Crée en 1991, et fort de son héritage, la jeune nation croate s’est rapidement hissée dans le cercle des grandes nations du football. Lors du mondial 98 en France, elle crée la sensation en terminant 3e au classement, avant de connaitre un passage à vide, même si elle participe aux éditions de 2002, 2006 et 2014. Revenu ave la rage de vaincre, ce petit pays de 4 millions d’habitants aura été incontestablement la révélation de cette coupe du monde. Un exemple qui devait inspirer le continent Africain, scotché au rang de ¼ de final dans le palmarès de la coupe du monde.

Toujours en retard d’un cheveu, si ce n’est d’un détail, le football africain, victime de ses incohérences, échappe de temps à autre à la pesanteur pour se hisser à un niveau de rêve, mais il finit toujours par se faire rattraper par sa gestion approximative et la nature mi- immature mi- juvénile de ses acteurs. A ce mondial Russe, on a certes vu une sélection de la Croatie portée par ses stars dont la madrilène Luka Modric, mais on a surtout vu une formation déterminée, qui avait de l’envie.

Or, sous nos tropiques, il suffit de tendre l’oreille, d’écarter les inepties qui finissent de convaincre sur la méconnaissance du football de haut niveau des dirigeants Africains, pour se rendre à l’évidence, que les sélections africaines sont déjà très heureuses d’être à ce raout mondial. D’où la déconcentration et la légèreté dont elles cumulent à chaque édition, sans malheureusement jamais en tirer les leçons qui s’imposent. Sans jeter la pierre, le Sénegal, le Nigéria aurait pu grapiller ce palmarès croate, que personne n’aurait crier au scandale.

A l’instar des nations comme la Croatie qui se battent parce qu’elles y sont pour gagner,pas seulement pour participer,  l’Afrique, elle se forge la conviction qu’une victoire de match suffit à marquer son passage, si ce n’est à inscrire son nom sur le fronton du panthéon des vénérés footballeurs du continent. Il est temps que le football Africain se fasse une âme, au risque de ne servir que de trampoline dans des grands rendez-vous qui supportent de moins en moins la médiocrité. Le vieux continent devrait prendre exemple sur ces teigneux des Balkans qui ont cru au tréfond d’eux-même que la victoire est au bout de l’effort, de l’opiniâtrété.

Hamed junior

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