«Année blanche plutôt que vie blanche !»: Un peu fort de café  tout de même !

«Année blanche plutôt que vie blanche !»: Un peu fort de café  tout de même !

Plus que jamais, c’est un combat sans merci que se livrent l’exécutif et la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE). Depuis la reprise des cours, après les congés du premier trimestre, la CNSE n’aura pas tardé à allumer la mèche.

Une grève de 72 heures, (du 9 au 11 janvier) pour exiger la satisfaction de sa plate-forme revendicative. En face, le gouvernement qui estime ne pas pouvoir tout satisfaire; dans ce face-à-face sans merci, c’est l’année scolaire 2017-2018, qui est en pointillé. De plus en plus, le spectre de l’année blanche se fait de plus prégnant. Pour contraindre les autorités à un examen sérieux de leur plate-forme, la CNSE a décidé d’un boycott des évaluations et compositions.

Donc pas de note pour les écoliers qui n’ont pas tardé à entrer dans la danse. A plusieurs reprises, ils ont pris d’assaut le ministère de tutelle, les gouvernorats des régions et les hauts-commissariats des provinces, pour donner de la voix et apporter leur soutien à leurs éducateurs. Comme c’est le cas depuis quelques années en pareil cas, ce n’est pas les dérapages langagiers qui manquent. En réponses aux inquiétudes légitimes des autorités et des parents de voir l’année décrétée «blanche», le porte-parole de la CNSE, répond, qu’une «année blanche vaut mieux qu’une vie blanche».

Est-ce pour répondre au patron du parlement qui avait aussi effectué une sortie inappropriée? L’un dans l’autre, ces discours qui font le lit des graves crises sonnent comme «un mépris» à l’endroit du bas-peuple qui trime au quotidien pour assurer la scolarité de leurs progénitures. Du reste, cela  n’honore aucunement notre pays et il serait judicieux que les uns et les autres reviennent à de meilleurs sentiments, car c’est en ce sens que l’on pourrait sauver ce qui peut encore l’être, c’est-à-dire, l’école burkinabè. N’attendant cette exerque est un peu fort et fait froid dans le dos.

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