L’Agence nationale de promotion des TIC (ANPTIC) a désormais à sa tête, un nouveau directeur général, en la personne de Dié Sanou. La cérémonie de passation de charge entre ce dernier et le directeur général sortant, Michaël Guibougna Folane, a eu lieu le jeudi 5 avril 2018, au sein de l’ANPTIC.
Le Conseil des ministres, en sa séance du 14 mars 2018, a cru bon de nommer Dié Sanou, à la tête de l’Agence nationale de promotion des TIC, en remplacement de Michaël Guibougna Folane. Et dans le cadre de la tradition administrative, il a été initié un cérémonial sobre pour souhaiter la bienvenue et féliciter l’autorité entrante et pour dire au revoir et merci des efforts consentis à celui sortant. Ainsi, au cours de cette cérémonie, M. Folane n’a pas manqué d’exprimer sa gratitude aux personnels de l’agence pour leur constante collaboration, mais également, de faire un bilan plus ou moins exhaustif des résultats qu’il a eu à engranger, durant la période qu’il a eu à faire à la tête de l’ANPTIC. Selon lui, le défi a consisté à mettre en œuvre tous les moyens techniques, financiers et humains pour redonner au secteur numérique comateux, un second souffle de vie, de le réveiller de ses cendres, à l’image du phénix. Ayant pris fonction depuis septembre 2016, il soutient que 19 mois se sont écoulés depuis, avec son équipe intrépide, ils se sont attelés à cette tâche titanesque, bravant courageusement, des écueils et des obstacles dont les plus notoires sont, entre autres : la faiblesse des allocations budgétaires, l’insuffisance criante des ressources humaines, l’absence d’un cadre législatif et réglementaire approprié et de politiques sectorielles fiables et adaptées à leurs besoins présents. «Aujourd’hui, à l’heure du bilan, les acteurs du numérique sont témoins que si notre malade, parlant du numérique, n’est pas totalement sur pied, il a néanmoins donné signe de vie, là où plusieurs observateurs croyaient son coma irréversible. Cette thérapie a été rendue possible, grâce à la perspicacité, l’abnégation, la complémentarité et l’unité d’action de cette jeune et valeureuse équipe de l’ANPTIC», a laissé entendre le DG sortant. En termes de bilan, on peut citer entre autres, la formalisation de tous les projets qui étaient déjà en cours d’exécution, à travers l’élaboration des documents de projet, la prise d’actes comme les arrêtés de création de projets, le lancement de nouveaux projets, tels que le e-Burkina et le projet d’appui au développement des TIC au Burkina Faso, la tenue des premières sessions ordinaires des comités de pilotage de l’ensemble des projets, la mise en place des unités de gestion de tous les projets, l’opérationnalisation de toutes les directions techniques de l’agence, la mise en place des cadres de concertation et l’organisation de leur tenue régulière, faire passer le taux d’autofinancement de l’agence de 47,85% en 2016 à 74% en 2017, etc. Toujours en termes de bilan, les ressources financières de l’ANPTIC sont passées de 1 060 649 523 FCFA en 2016, à 1 199 222 749 FCFA en 2017, soit une augmentation de 13%, avec un taux d’exécution des programmes d’activités de 85,96%, contre 59,08% en 2016. En outre, la cérémonie de passation de service a été fait par le SG du Ministère de l’économie numérique et des postes, Kisito Traoré. Le nouveau DG, à sa prise de parole, n’a pas omis tout d’abord, de remercier le Seigneur de sa grâce, et ensuite, d’exprimer sa reconnaissance aux plus hautes autorités pour cette confiance placée en lui, et enfin, de rendre un hommage à son prédécesseur, Michael Folane, pour les efforts qu’il a eu à consentir à la tête de l’ANPTIC. «L’objectif que je poursuivrai est de consolider les fondements déjà mis en place, d’en implanter de nouveaux et de bâtir dessus, sans mettre de côté aucune pierre déjà assemblée», a-t-il déclaré.
Larissa KABORE
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