Arrestation de Fulgence Kayishema en Afrique du Sud : Sale temps pour les génocidaires

Arrestation de Fulgence Kayishema en Afrique du Sud : Sale temps pour les génocidaires

La justice est très lente souvent, mais lorsqu’elle va frapper, c’est comme le crotale, soudain et imprévisible. C’est ce qui est arrivé sans doute à Fulgence Kayishema, ex-officier de police judiciaire, de la commune de Kivumu, au Rwanda, sur la conscience de laquelle pèse l’assassinat de 2 000 personnes qui avaient cru trouver sécurité dans une Eglise.

Il est  reproché à celui que le Tribunal pénal international pour le Rwanda recherche depuis 20 ans, d’avoir ordonné au prélat Athanase Seromba, de détruire cette Eglise à coup de bulldozer, l’édifice s’était donc effondré sur des milliers de Rwandais.

En se la coulant douce en Afrique du Sud, Kayishema avait échappé ainsi depuis 2 décennies au Mécanisme international qui exerce les fonctions résiduelles des tribunaux pénaux. Son procureur Serge Brammetz est clair : La Communauté internationale s’est engagée à punir les génocidaires, dira-t-il en substance en se félicitant de cette arrestation.

«J’attendais mon arrestation», dira le génocidaire, qui avait commencé à nier son identité. Bravo à la justice internationale qui ne baisse jamais les bras. Fulgence Kayishema sera présenté devant un tribunal du Cap aujourd’hui même 26 mai 2023.

Après Félicien Kabuga, arrêté lui en France, c’est au tour d’un autre génocidaire de tomber dans l’escarcelle de la justice. Sale temps pour ceux qui ont ôté la vie à plus de 800 000 Rwandais. A qui le tour, car ce genre de tueurs sont toujours tapis quelque part ?

La REDACTION

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