La nouvelle est tombée dans la nuit du mardi 12 novembre 2019 sur les réseaux sociaux et la confirmation s’est faite hier mercredi 13 novembre 2019 sur la page Facebook de la police nationale.
Sur sa page, la police indique que dans le cadre des investigations relatives à une enquête en cours, Naïm Touré a fait l’objet d’une interpellation par les services de la police nationale dans la nuit du 12 au 13 novembre 2019. Selon cette même note, cette interpellation qui fait suite à une publication faite par l’intéressé sur les réseaux sociaux, vise à concourir à la manifestation de la vérité, relativement à l’enquête ouverte qui se déroule sous le contrôle de la justice. «On vient de finir l’audition. On lui reproche une tentative de démoralisation des forces de défense et de sécurité sur un de ses postes qu’il aurait publié», a déclaré à Radio Oméga, Me Prosper Farama, avocat de l’activiste. «Ils affirment qu’au niveau de la hiérarchie militaire, il y aurait une certaine promotion de la médiocrité de la part de Naïm Touré et que ça serait source de démotivation des forces de défense et de sécurité», précise l’avocat.
Ce dernier ajoute «qu’il a été transféré au Service régional de la police judiciaire (SRPJ). Il se plaint d’avoir été battu, séquestré dans son arrestation et qu’il serait tenu dans des conditions exécrables. La suite, nous attendons que le procès-verbal soit signé et en principe, il doit être présenté au procureur et c’est lui qui décidera de la suite à donner s’il faut continuer une procédure contre lui ou pas».
En rappel, Naïm Touré a été condamné en juin 2018 à deux mois d’emprisonnement ferme pour «incitation de troubles à l’ordre public».
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