Arrivée des 9 tirailleurs sénégalais au Sénégal ; Agenda ludique et studieux pour des anciens combattants nonagénaires

Arrivée des 9 tirailleurs sénégalais au Sénégal ; Agenda ludique et studieux pour des anciens combattants nonagénaires

Joie et émotion indicibles pour les 9 tirailleurs sénégalais, qui, après la dérogation spéciale de la France leur permettant de résider chez eux, tout en touchant le «Minimum Vieillesse» de 950 Euros/mois, ont regagné Dakar ce vendredi 28 avril 2023.

Leurs familles n’auront pas encore eu le temps de fêter les retrouvailles, car l’officiel a accaparé toujours l’emploi du temps de ces hommes qui sont les derniers d’une race longtemps délaissée par la patrie pour laquelle ils ont combattu en Algérie et en Indochine.

Réception dans les jardins de l’Avenue Léopold Sédar Senghor, c’est-à-dire à la présidence de la République du Sénégal en présence du locataire des lieux, Macky Sall. Les 9 tirailleurs sénégalais ont été congratulés par ce dernier, qui les a décorés et a précisé que c’est avec enthousiasme qu’il les reçoit à la présidence.

Après la présidence de la République, direction l’ambassade de France où ils ont été «fêtés» en héros qu’ils sont d’ailleurs, malgré le long décalage. A ces anciens combattants comme l’avait signifié le président Emmanuel Macron à l’Elysée le 9 avril dernier, à ces «poilus» africains, la France, reconnaissante.  Ce n’est pas autre discours qui a été manifesté à ces tirailleurs sénégalais à l’ambassade de France à Dakar. En attendant le retour des 29 autres tirailleurs sénégalais toujours vivant en France, l’arrivée de ces 9 rescapés est le dénouement d’un long combat entamé aux lendemains des indépendances, et qui aura eu pour péripéties des hauts et des bas.

Parvenir à ce résultat à un âge où on est entouré de ses enfants et petits-enfants et chez soi, est une bénédiction. Seuls regrets de ces 9 tirailleurs sénégalais l’absence de nombreux amis et compagnons d’armes, morts sur le champ de bataille en Algérie ou en Indochine !

Petit-à-petit, aussi la France solde ses comptes, une façon de parler, on ne peut jamais compenser le sang versé, mais l’ex-Métropole tente de recoller des morceaux longtemps dispersés et c’est tant mieux, même 60 ans après la coupure officielle du cordon ombilical.

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