Ousmane Siribié, secrétaire général de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) a prêté serment en tant que contrôleur général d’Etat adjoint, le vendredi 9 septembre 2018, devant les juges du Conseil constitutionnel à Ouagadougou. En présence de ses amis, parents et collègues, le contrôleur général d’Etat adjoint a promis d’être à la hauteur de la tâche qui lui a été assignée.
«Je jure et je prends solennellement l’engagement, devant le peuple burkinabè, de bien et loyalement défendre ses intérêts en tout temps et en tout lieu, d’accomplir ma mission avec toute l’objectivité qui sied à une personne libre et digne, de ne prendre en compte aucune considération liée à la parenté, à l’amitié ou à la haine et, de me conduire en toute circonstance avec honneur, dévouement, intégrité et discrétion». Telle est la teneur du serment du contrôleur d’Etat général adjoint, Ousmane Siribié. Selon ce dernier, la mission de contrôleur général d’Etat adjoint est de coordonner les départements techniques que sont les départements audits et contrôles, le département-enquête et investigation, le département de déclaration d’intérêt de patrimoine, le département de la stratégie nationale de prévention et enfin le département de suivi des recommandations et des actions en justice. «En un mot, je suis chargé de la coordination de tout ce qui concerne le métier au niveau de l’ASCE-LC», a-t-il fait savoir. A l’entendre, avant cette promotion, il assumait non seulement la fonction de secrétaire général de ladite structure mais aussi, coordonnait les départements techniques. «Je place mon mandat sous le signe de mieux et toujours mieux faire parce que je suis dans le métier il y a dix-huit ans. C’est donc une invite à mieux faire», a souligné Ousmane Siribié. Dans ses explications,il laisse entendre que le combat contre la corruption est sans relâche. Il a même ajouté que ce n’est pas avec un coup de balai magique que celle-ci sera éradiquée, «mais c’est un travail de longue haleine et cela se fera dans la persévérance sans cesse». La lutte contre la corruption, indique-t-il, n’est pas une affaire de l’ASCE-LC seulement. Mais le combat de tous les Burkinabè et principalement de la presse. Avant de clore son propos, Ousmane Siribié a fait comprendre qu’il a conscience du travail qui l’attend et qu’il est prêt à relever les défis qui s’imposent. Chose qui n’étonne guère Luc Marius Ibriga, premier responsable de l’institution.
«Si Monsieur Siribié a été désigné c’est au regard de ses compétences et de son état de service. Nous avions tous entendu dans son CV que c’est quelqu’un qui est féru d’administration et qui a la capacité de gérer et cela est indispensable pour occuper la fonction de contrôleur général d’Etat adjoint», foi de Luc Marius Ibriga contrôleur général d’Etat de l’ASCE-LC. En matière de loi, s’exprime Ibriga, le contrôleur général d’Etat adjoint est sélectionné parmi les contrôleurs d’Etat, en tenant compte de l’ancienneté et de la compétence. «Je ne pense pas que quelqu’un soit au niveau de Siribié pour occuper cette fonction. Donc, je dirais que c’est tout à fait normal qu’il ait été désigné pour le poste de contrôleur général d’Etat adjoint», se convainc-t-il.
Omar SALIA
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