Dans 72 heures, une trentaine d’intelligences vont se pencher sur la rédaction de la «Constitution» du MPSR 2. Un travail d’écriture auquel les Burkinabè commencent à s’y habituer. En effet, il y a 8 mois, une autre Charte avait été rédigée par une quinzaine d’hommes et de femmes pour le MPSR 1. C’était une bonne Charte, la cuvée Damiba, mais hélas qui a été escamotée par la suite notamment sur le nombre des ministres et des membres de l’ALT.
Pour ce coup-ci, il n’y a pas de doute que le travail intellectuel sera «propre» bien mené. De toute façon, les problèmes du Burkina Faso sont connus. Les hommes dont a besoin le pays le sont également : compétents, sans distinction d’ethnie, ni de religion. Pas tous les agitateurs sur la toile ou sur les plateaux de télé, qui guignent des postes ministériels, de direction tout juste pour se «rattraper» ou se faire rapidement une fortune.
Ces Assises nationales inclusives dont les commissions sont pour la plupart commandées par des militaires doivent jauger et bien, avant de désigner le président de cette Transition qu’il soit militaire ou civil. Beaucoup de travers seront évités compte tenu de la situation du Burkina Faso (sécurité) de la position actuelle de l’armée qui s’est emparée du pouvoir, de la jeunesse du capitaine Ibrahim Traoré, lequel devra bien s’entourer ( civils et de militaires compétents et expérimentés, cultiver surtout l’union sacrée au sein de cette armée, circonscrire le terrorisme. Ces Assises doivent être l’occasion de se parler, de penser au Burkina Faso, d’abord et seuls, des hommes et femmes capables de relever des défis doivent être choisis. Car actions et réactions rapides, clarté, bonne communication devront être les 8 paquetages portés en bandoulière par le MPSR 2.
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