Tsahal contre l’opération «Déluge Al-Aqsa» du Hamas. Au sud du Liban, l’armée israélienne a répliqué à ces salves du Hamas qui ont lancé une grave offensive dans cette perpétuelle incandescente bande de Gaza. 600 victimes côté israélien et 100 prisonniers, 300 chez les Palestiniens.
C’est le bilan hier 8 octobre à la mi-journée dans cette guerre éternelle qui oppose Israël au Hamas dans cette partie du Liban où le Hamas a installé ses quartiers et ses combattants. Le Proche-Orient est en ébullition et il faut redouter un embrasement de la région. Les roquettes continuent à tomber en Israël et des bombardements contre le Hezbollah n’ont pas diminué d’intensité. Divers chars, aéronefs, tout est engagé dans cette bataille. Israël a évacué les populations autour de Gaza, et même le centre de Tel Aviv a été touché. Les populations et le monde arabe de la région se battent pour leur liberté martèle le Hezbollah qui revendique le tir sur Israël.
Côté diplomatique, tous les grands de ce monde s’activent pour éteindre ce brûlot. Jo Biden qui s’est entretenu avec Macron, au PM britannique, chacun y va de ses bons offices. Le Conseil de sécurité de l’ONU va se réunir sur cette guerre. Dans ce concert de médiations, les Africains donnent aussi de la voix, car l’Etat hébreux a renforcé ses relations avec de nombreux pays du continent. Du Cameroun, au Maroc en passant par la Côte d’Ivoire, Israël a renoué ou renforcé ses liens avec l’Afrique. Ainsi le président Kenyan William Ruto a appelé les belligérants au calme, Cyrill Ramaphosa de l’Afrique du Sud prône un peu les accords du Camp David, M6 du Maroc réaffirme ses rapports avec l’Etat hébreu… Reste que ce sont des pompiers dont l’action reste limitée, car dans cette guerre, Israël-Hamas, les vrais voix audibles restent l’Iran, l’Arabie Saoudite, les USA… Mais c’est déjà ça que d’appeler à la cessation des hostilités.
La rédaction
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