Alors que son parrain Iyad Ag Ghali fait l’objet d’un mandat d’arrêt de la CPI, alors que son mouvement, le JNIM n’a pas encore fait la paix avec son mortel ennemi l’EIGS, son filleul Amadou Koufa avec sa Katiba Macina frappait plusieurs villageois au centre du Mali.
Cette estocade meurtrière de la katiba Macina, membre du JNIM à Djiguibombo, habité par des Dogons a fait 21 victimes le lundi 1er juillet. Pendant 3 heures, ces terroristes ont accompli leur sale besogne dans cette localité avant de se fondre dans la nature.
Aucun chiffre exhaustif, même si plusieurs sources font état de plus de victimes trouvées sur place, avec plusieurs fuyards et disparus, le tout dans un environnement d’apocalypse Now : maisons calcinées, greniers brûlés … On sait cette zone est celle privilégiée des combats entre Dogons et Dozos contre les djihadistes, qui lèvent l’impôt et soumettent les populations à toutes les vexations possibles.
Ces tueries dans le Centre du Mali sont assez régulières, car on se rappelle celles de DiallasaKou en mai dernier, où il était question de plusieurs dizaines de victimes, l’année dernière, ou celles de Sokorokanda notamment sur la RN 15 où les équipées contre les bus et les ratonnades sont légions.
Mais ce genre de situation vient rappeler que le Sahel demeure toujours le souffre-douleur des djihadistes. Les FAMa au Mali ahanent à circonscrire ces attaques, épaulées par Wagner, et c’est peu dire que la lutte promet d’être chronophage comme on a eu de cesse de le répéter.
L’AES, instrument d’abord politique et militaire est une des réponses à ces actions criminelles des terroristes. La mutualisation des forces que les premiers dirigeants de cet espace, appellent de tous leurs vœux, trouvent échos dans ces Forces de défense et de sécurité, qui luttent avec hardiesse contre des assaillants aussi mobiles qu’épars, d’où l’appellation de guerre asymétrique.
Mais aussi, on ne doit pas ignorer la CEDEAO qui pourrait redorer son blason, en levant enfin une force pour aider à lutter contre ces djihadistes. C’est possible, c’est faisable. Nul besoin de dire que se complaire dans son douillet confort de pays relativement épargnés n’est point un antidote contre ce mal pernicieux au long cours.
La REDACTION
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