Attentat contre la Force Barkhane : le GSIM revendique l’attaque de Gao

Attentat contre la Force Barkhane : le GSIM revendique l’attaque de Gao

Après l’attaque de Sévaré, une patrouille de soldats français et maliens a été prise pour cible dimanche à Gao. Le bilan est de quatre morts parmi la population civile.

Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), principale alliance djihadiste du Sahel dirigée par Iyad Ag-Ghali, a revendiqué, lundi 2 juillet, l’attaque menée la veille au Mali contre des militaires français, rapporte SITE, organisme américain spécialisé dans la surveillance des groupes extrémistes. SITE s’appuie sur le témoignage d’un journaliste qui reçoit fréquemment des revendications de groupes djihadistes.

Le GSIM, lié à Al-Qaida, affirme que cette attaque-suicide au véhicule piégé était un message adressé au président français, Emmanuel Macron, avant le sommet de l’Union africaine (UA) en Mauritanie.

Cette attaque contre une patrouille conjointe de soldats français et maliens à Gao, dans le Nord du Mali, a fait quatre morts parmi la population civile et plusieurs dizaines de blessés dont quatre militaires de l’opération «Barkhane», selon l’état-major français.

Le GSIM avait déjà assumé, le vendredi 29 juin, la responsabilité d’une autre attaque à la voiture piégée, contre le tout nouveau quartier général de la force militaire conjointe du G5-Sahel (FC-G5S), établi à Sévaré. Cette région centrale du Mali où «Barkhane» n’intervient pas est devenue le point focal des violences dans le pays.

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