Elle avait seulement 8 mois et n’a pas choisi de naître à Arbinda, ni d’être avec sa défunte mère ce jour maudit du 24 décembre 2019. 31 femmes furent tuées par des terroristes. Elle c’est un bébé de 8 mois dont la mère tuée à Arbinda fut recueillie par une parente. C’est que le jour des assassinats, elle a été grièvement brûlée. Ramenée à Ouagadougou, depuis le lundi 13 janvier, les ministères de l’Action sociale et de la Santé, s’activaient à l’évacuer en Tunisie , dans un centre pour grands brûlés.
L’avion avait même été affrété dans la nuit de lundi à mardi à Tunis, grâce à l’entregent d’une agence chargée de cela (autorisations de survol et autres papiers).
Mais l’état de la blessée ne permettait pas cette évacuation, on y sursoit. Il fallait la stabiliser à l’hôpital pédiatrique. Hélas, dans la nuit du mardi 14 au mercredi 15 janvier, la fillette a rendu l’âme. Une autre victime innocente du terrorisme.
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