Le comité conjoint de suivi de la 6e conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire se félicite des avancées enregistrées dans la mise en œuvre des différents accords notamment, dans l’exécution du projet de construction de l’autoroute Abidjan-Yamoussoukro-Ouagadougou.
Le comité a tenu sa 2e réunion d’évaluation de lundi à mercredi, à Abidjan. Dans le rapport final produit, les parties burkinabè et ivoirienne ont notamment salué le projet suscité, le bouclage du financement du tronçon Yamoussoukro-Bouaké et le démarrage depuis octobre 2017 des travaux de la section Yamoussoukro-Tiébissou, longue de 36,5 km. Le rapport apprend également que le tronçon Tiébissou-Bouaké, long de 78,5 km, sera réalisé par l’entreprise chinoise CRDC sur financement de Exim Bank chine. Que les études pour ce qui est de l’axe Ouagadougou-Bobo-Dioulasso (334 km) sont achevées et que la Commission de l’UEMOA va financer les études du tronçon Bobo-Dioulasso-Banfora-frontière de la Côte d’Ivoire, long de 200 km. Le comité de suivi a noté également des avancées notables dans la réhabilitation, le renforcement et le développement des réseaux routiers internes qui vont également faciliter le transit entre les deux Etats.Il se félicite aussi du lancement en décembre 2017, des travaux de réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Kaya et son prolongement jusqu’à Tambao. En matière de transport aérien, le rapport final de la réunion d’Abidjan souligne le souhait de la partie burkinabé de parvenir à une solution commerciale diligente et acceptable pour les deux Etats sur la question des coûts de l’assistance en escale eu égard au nouveau statut de Air-Burkina. A la clôture de la réunion, le ministre burkinabè des affaires étrangères, Alpha Barry, s’est félicité de l’esprit de fraternité d’amitié et de cordialité qui animé les discussions. Ce qui a permis de produire le rapport qui constitue un acquis dans la consolidation de nos relations, a-t-il dit. «Des progrès majeurs sont enregistrés qui augurent de lendemains meilleurs. Il n’en demeure pas moins que des défis restent à relever», a-t-il relevé toutefois, exhortant tous les acteurs concerné dans la mise en œuvre des diligences à les traduire en actions concrètes afin d’en assurer une visibilité. «L’évaluation que nous venons d’opérer ensemble nous permet de conclure à la nécessité pour nos deux pays d’avoir une approche dynamique et proactive dans l’exécution et le suivi des décisions et des directives de nos deux Chefs d’Etat», a indiqué pour sa part, son homologue ivoirien, Marcel Amon Tanoh.
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