Les membres du cadre de concertation au niveau du barrage de Samendeni étaient chez le chef de canton des Bobo Mandarè, le vendredi 22 décembre 2017,où ils ont animé une conférence de presse.
Composée des chefs des villages et chefs de terre, la délégation du cadre de concertation des populations affectées par le barrage de Samendeni étaient conduite par leur président Aboudramane Sidiki Ouattara. Après la rencontre avec le chef de canton, la délégation a rencontré les hommes des médias, afin d’expliquer ce qui se passe sur le terrain. La visite chez le chef de canton avait pour objectif d’attirer son attention sur les dangers des agissements de l’association MANDE dans la zone et de lui demander d’être une courroie de transmission pour attirer l’attention des autorités du pays, afin que les préoccupations des populations soient prises en compte. Pour le président du cadre, chacun a le droit de manifester mais le problème est que les manifestants s’en prennent au cadre, or le cadre ne les reconnaît pas comme résidants dans la cuvette du barrage de Samendeni et pire, ces derniers continuent à agresser les membres du cadre verbalement. Après une rencontre entre le cadre et les services ministériels en 2016, 17 points avaient été proposés avec un coût estimé à 22 milliards. Il s’agit entre autres de la construction des bâtiments administratifs, des écoles, des CSPS etc. La mission du cadre à cette rencontre ministérielle était d’accompagner le projet parce que les audits avaient signalé beaucoup d’anomalies dans la gestion de l’ancienne équipe. En rappel, le premier cadre a été mis en place après la visite du président Kafando, au moment de la transition où il y a eu un conseil des ministres sur le site. Suite à une mauvaise gestion, les populations ont décidé de mettre une nouvelle équipe en 2014. Ils sont au total, 12 villages directement affectés et 5 indirectement affectés, soit au total, 17 villages. Chaque village a un bureau de quatre personnes. Le cadre dit prendre rendez-vous avec le gouverneur de la région sur le même sujet.
Daniel OUATTARA
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