Plus que jamais donc, la grande katiba le JNIM, affilié à Al-Qaïda, et dont la figure totémique reste, Iyad Ag Ghali est un des groupes terroristes qui commet les attaques au Sahel, notamment au Mali, au Burkina Faso et au Niger.
Dernière en date celle de Barsalogho, survenue le 24 août 2024, revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) ou JNIM, autre acronyme de ce conglomérat d’assassins, sans foi, ni loi, qui écume le Sahel depuis des années. Bien que subissant des «attaques» fraternelles ou picrocholines avec son rival et ennemi juré, l’EIGS, présent dans la zone des 3 frontières, le JNIM confronté aux armées de l’AES prétend donc être l’auteur de l’innommable de Barsalogho !
Pour le moment, Kayalais et Barsaloghonais sont toujours sous le choc, enterrent leurs morts, et raffermissent leur foi, car en pareille circonstance, on se fie certes au temporel, les Forces de défense et de sécurité (FDS), mais aussi à l’intemporel, à Dieu. L’Eglise catholique, par la voix de l’évêque de Kaya, Mgr Théophile Naré, a décidé un triduum de prière, d’adoration et de deuil diocésain qui court du 28 au 31 août 2024. Dans une lettre «pastorale», le prince de l’Eglise qui officie à Kaya écrit que «ce drame ne laisse personne indifférente, d’autant que parmi les victimes et les blessés, beaucoup d’entre nous compte un ou même plusieurs proches». Et pour lui, point de silence face à cette tuerie, il faut parler à Dieu, a-t-il dit. Conversion des cœurs, transcendance de la tragédie de Barsalogho, une sorte de foi à la recherche de la raison, dans un contexte ou la raison est absente chez les terroristes.
La REDACTION
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