Présent à Paris depuis mardi, le président du Niger Mohamed Bazoum pour «vendre» son Plan de développement économique et social (PDES) 2022-2026 qui s’élève à 29, 6 milliards d’Euros dont 10,3 proviendront du financement national. C’est le manque à gagner qu’est allé chercher le chef de l’Etat nigérien dans la capitale française. Le Niger compte sur son pétrole qui à partir de 2023 sera multiplié par 5 en matière de production pour doper son économie et améliorer les secteurs de la santé et de l’éducation, surtout pour les jeunes filles.
Mais qui imaginerai que Bazoum est à Paris, reçu par Macron sans que le sujet des soldats de Barkhane réarticulés au Niger ne soit évoqué. Evidemment, il y a été question et le Niger assume et reconnait la présence et l’intérêt de ces soldats qui étaient au Mali. Formation et appui des militaires nigériens sont bien réels. La preuve, ce verbatim du chargé de communication de la présidence nigérienne Hamid Ngadé «l’appui des soldats français au Niger est bénéfique».
Le soutien terrestre allié à l’aérien est très important … «Ces soldats français appuient sous le commandement de leurs frères d’armes nigériens».
Dans ce flot de reflux antipolitique française de pullulement de drapeaux russes, aux sporadiques marches dans certaines capitales du Sahel, pour dire «France dehors» le Niger ne fait de secret pour son partenariat opérationnel avec la France. C’est clair, c’est net, c’est précis. L’ex-Barkhane, en partie évolue au Niger et ce pays ne s’en plaît guère, au contraire, il y trouve du gain. Même si les quelques rares marches des OSC, anti-Français, dénoncent «la présence de troupes étrangères, notamment française au Niger».
Un choix qui vaut à son président Bazoum, les foudres et les invectives des pseudo-panafricanistes et autres souverainistes à la petite semaine. Ces derniers oublient que le chef de l’Etat n’en a cure de tous ces griefs, convaincus qu’il a été élu par les Nigériens, et ce qu’il fait, c’est pour le Bien de ces derniers.
Mais sûr que c’est cette visite de Bazoum en France, dernière en date, fera encore couler beaucoup d’encres et de salives, avec une opposition simpliste sur le choix du Mali et celui du Niger !
La rédaction
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