«Putsch de convenance» comme l’a dit un proche de Bazoum ? Réaction à sa prochaine mutation ailleurs avec d’autres gradés de la hiérarchie ? Le coup d’Etat du général Tchiani n’a pas encore livré tous ses mystères. Car le nouvel homme fort est proche d’Issoufou, l’ex-président ainsi que de Bazoum. D’ailleurs, quand les choses vont se tasser, il faudra élucider ce mystère. Pourquoi cette «trahison» ? Certes à Niamey, on entendait beaucoup de griefs à l’endroit du président Bazoum : à commencer par sa filiation, qu’il ne serait pas Nigérien, qu’il est Arabe et vient de la Libye. Pourtant, l’enfant de Tesker a occupé de hautes fonctions, qui ne lui échoiraient pas s’il n’était pas Nigérien. Il y a aussi la présidentielle, qu’il n’aurait pas gagné. Un vol informatique aurait permis de le proclamer vainqueur. «Je suis statisticien, Bazoum n’a pas gagné les élections», éructait Mahamane Ousmane, son principal challenger qui fut président dans les années 90.
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