Joe Biden ne s’était jamais rendu en Afrique. Et à 3 mois de son départ de la Maison Blanche, il a daigné enfin foulé le sol du continent, dans un pays où les USA ont mis de grosses billes notamment en matière d’infrastructures portant sur le corridor maritime de Lobito en Angola jusqu’à la ville cuprifère et gorgée de cobalt de Lubumbashi en RD Congo. Via un chemin de fer long de 1 300 km.
Visite d’aurevoir à un continent qui n’a véritablement pas été la tasse de thé de Joe Biden, ni d’ailleurs du 44e président son locataire Barack Obama, premier président post-racial avec des origines kenyanes, mais qui a évité de faire trop dans le tropisme africain. Le «American first» est valable chez les démocrates comme républicains.
En se rendant dans ce pays qui a ouvert grandement ses portes de partenariat, Joe Biden semble vouloir sauver une poule aux œufs d’or pour l’Amérique. En effet, du port de Lobito aux riches sols de Lubumbashi en RD Congo, les USA ont investi, mais aussi sa grande concurrente, la Chine ! D’ailleurs, Pékin a proposé d’investir davantage pour rallonger la ligne ferroviaire jusqu’à Dar-Es-Salam en Tanzanie !
C’est encore une course au Business qu’effectue le président américain, épousant la doctrine du «Trade not Aid», car c’est connu, l’Angola a comme 1er partenaire en termes d’échanges, la Chine, lesquels échanges s’élèvent à 60%. L’Aigle étoilé ne veut donc pas se laisser détrôner côté affaires par le Dragon.
Joe Biden en Angola, c’est le marqueur fort, que là où il y a un partenariat fécond, les USA l’exploitent et là où il y a un acquis, ils le confortent !
La rédaction
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