Il s’agit-là, de la manifestation d’un ras-le-bol généralisé des populations du village de Gori, quartier situé au secteur n°4 de Bogandé. Visiblement en colère, elles ont tout simplement procédé à la fermeture et au blocage de la principale station de pompage. Selon l’AIB, l’incident a eu lieu le jeudi 18 janvier dernier et le bras de fer s’est poursuivi au cours du week-end. Ils étaient tous mobilisés sur les lieux, jeunes et vieux,femmes et enfants qui interdisaient l’accès à la station depuis la matinée du jeudi 18 janvier 2018. Ils disent réclamer de l’eau potable à la nationale de l’eau pour les quelques 500 habitants.
Après 30 ans d’activité de l’ONEA dans la localité, le village dit n’avoir pas bénéficié d’infrastructures pour le ravitaillement en eau au profit de la population, a confié à l’AIB le porte-parole des manifestants, Diayendi Lankoandé. «Nous buvons de l’eau sale dans nos familles alors que c’est à partir de notre village que la ville de Bogandé est ravitaillée !», s’est-il plaint.
Toute chose qu’il juge inconcevable avant de déclarer que les terres avaient été gracieusement rétrocédées en 1987 à l’ONEA pour ses activités de production d’eau potable.
Une eau potable que le village de Gori ne bénéficie pas et les manifestants n’attendent pas céder sans gain de cause. Si rien n’est fait donc dans le sens de l’apaisement, une pénurie d’eau n’est pas à écarter pour la zone que dessert cette station de pompage devenue source de discorde. Pour calmer le jeu, et ramener l’accalmie, le maire contraint d’écourter une mission est retourné dans sa ville pour mener des tractations. Pour montrer sa bonne foi, il a d’ores et déjà promis la réalisation d’un forage pour les habitants de la zone. Chose qui semble n’avoir pas produit des effets dans le camp des frondeurs qui sont restés fermes, maintenant leur blocus.
N/B : Image d’illustration
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