Burkina–Angola :  Que nous reservent les poulains  de saboteur à Agadir ?

Burkina–Angola : Que nous reservent les poulains  de saboteur à Agadir ?

Logés dans la même poule que l’Angola, le Cameroun et le Congo-Brazzaville, les Etalons entrent en lice cet après-midi, dans le grand stade d’Agadir. L’exploit réalisé à Koumassi tient lieu de référence, quant aux ambitions du onze national burkinabè qui a livré sa dernière séance d’entraînement sous le regard des journalistes accrédités au Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2018.

Hier après-midi, le degré de la fièvre du CHAN 2018 est monté d’un cran avec la répétition de la troupe d’animation de l’UNSE. Puis, quelques 3 heures plus tard, avec la conférence de presse animée par le sélectionneur des Etalons Drissa Traoré Malo dit Saboteur et son capitaine Aboubacar Babayouré Sawadogo. Sur la préparation effectuée à Tunis qui s’est soldée par un match nul devant l’équipe olympique de la Tunisie (0 à 0) et une victoire contre la Libye (2 à 0) de ses poulains, Saboteur estime que l’objectif recherché à travers ce stage est atteint. «Ce stage nous a permis de nous acclimater et de bien travailler dans un environnement sain», mentionnera-t-il. Concernant l’état de santé des garçons, le sélectionneur expliquera qu’ile est bon excepté le cas du latéral gauche Sévérin Traoré «qui s’est blessé suite à un faux mouvement, dans les dernières minutes des entraînements».

Sur les objectifs du groupe dans cette compétition, le sélectionneur répondra que la victoire, synonyme de qualification, obtenue au Ghana lors des éliminatoires, détermine à elle seule, la détermination des Etalons à aller loin dans cette compétition.  Quant au nom de celui qui remplacera Sévérin, il n’est pas encore connu. «Je ne décide pas seul, mes collaborateurs et moi sommes en concertation pour voir qui sera appelé pour le remplacer», laissera entendre le coach.

Présent à la conférence de presse qui était ouverte à tous les journalistes accrédités, le capitaine des Etalons Aboubacar Babayouré Sawadogo, relèvera que lui et ses camarades sont dans une dynamique de gagne, mais non sans marteler l’importance de réussir une bonne entame dans la compétition, ce qui se traduit par une victoire devant l’Angola. Il n’a certainement pas tort, car 3 points de pris d’entrée constituent non seulement un capital important de confiance, mais dans une compétition comme le CHAN, un bon début conditionne toujours la sérénité, aussi bien sur le terrain qu’au sein du staff technique.

A entendre l’expérimenté capitaine Aboubacar Babayouré Sawadogo, le niveau des équipes locales africaines est sensiblement égal. De ce point de vue, la différence va se jouer au double plan de «l’engagement et de la détermination». Si à l’image de tous les joueurs, cette compétition constitue à titre personnel une vitrine, le capitaine et ses camarades voient-là, une opportunité de porter haut le drapeau de la nation burkinabè, d’où leur farouche détermination à faire honneur au football burkinabè et à ses autorités qui n’ont ménagé aucun effort pour permettre à la sélection nationale locale de bien se préparer.

Hier lundi sur le coup de 16 heures, c’est dans une bonne ambiance qui ne trahit pas la sérénité, que les Etalons ont livré leur dernière séance d’entraînement. Plutôt relaxe, le sélectionneur Saboteur arborait un sourire très rassurant, gratifiant au passage quelques petites plaisanteries avec les joueurs, si ce n’est avec le coach adjoint Siaka Coulibaly. Au cours de cette séance qui se voulait léger, les consignes du staff revenaient sans cesse. Depuis le bord du terrain où s’étaient installés le président de la Fédération burkinabè de football, le colonel Sita Sangaré et le président de l’UNSE Ablassé Yaméogo, on pouvait entendre, «n’accélérez pas ou encore, pas de contact». De toute évidence, ce n’est pas le moment de perdre un joueur.

Pour le président Sangaré, l’objectif est de faire mieux que lors de la première participation en Afrique du Sud, où les Etalons étaient revenus au bercail dès le 1er tour. «C’est le lieu, dira le colonel Sita Sangaré, de remercier le gouvernement du Burkina, qui a mis les moyens pour permettre au groupe de se préparer de manière conséquente, tant et si bien que le groupe est motivé pour entamer la compétition». Burkina-Angola, c’est cet après-midi à 16 heures. Ces premières 90 mn détermineront à coup sûr, la couleur de la deuxième participation des Etalons au  Championnat d’Afrique des nations.

Hamed JUNIOR

Envoyé spécial à Agadir

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