Le chef du gouvernement, Christophe Joseph Marie Dabiré, a reçu en audience, le lundi 1er avril 2019, une délégation de la Banque africaine de développement (BAD), conduite par la directrice générale du bureau régional de développement et de prestations de services pour l’Afrique de l’Ouest, Marie Laure Akin-Olugbade/ Ndongo-Seh. Présente à Ouagadougou, la délégation de la BAD va discuter sur l’état de la coopération avec le Burkina Faso. Et selon Marie Laure Akin-Olugbade/ Ndongo-Seh, cette coopération se porte très bien.
Une délégation de la Banque africaine de développement, conduite par la directrice générale du bureau régional de développement et de prestations de services pour l’Afrique de l’Ouest, Marie Laure Akin-Olugbade/ Ndongo-Seh, est à Ouagadougou. A la demande des autorités burkinabè Marie Laure Akin-Olugbade va piloter une mission de dialogue sur l’état de la coopération entre la Banque africaine de développement (BAD) et le Burkina Faso. Ce qui va permettre aux deux parties de passer en revue la mise en œuvre des projets dont le financement a déjà été sécurisé et également discuter des différents projets qui pourraient être financés. A cet effet, le premier ministre a accordé une audience à la délégation, afin de discuter sur un certain nombre de projets mais surtout donner ses orientations sur ces sujets. A sa sortie d’audience, la directrice générale a indiqué que les échanges avec le chef du gouvernement ont porté sur le portefeuille d’une valeur de près de 400 milliards de francs CFA qui est en cours, avec une prépondérance pour les projets d’infrastructures en particulier celles routières qui occupent près de 53% du portefeuille. «La discussion a porté essentiellement sur les projets de routes. Nous avons trois projets de routes en cours et nous avons discuté de la mise en œuvre de ces projets afin de dégager les pistes pour éliminer les facteurs et surtout déterminer un chemin critique qui nous permettrait de mener à bien ce projet le plus rapidement possible pour le bénéfice des populations du Burkina Faso», a-t-elle expliqué.
Parlant des trois projets, elle, évoque le projet CU9 qui a été inauguré il y a quelques jours avec un certain nombre d’infrastructures qui restent à réaliser. De même que les projets PARDI et CU2H. Elle informe que pour ces projets, les financements sont déjà sécurisés. Il reste donc à s’accorder sur une accélération de la mise en œuvre de ces projets. Et sur ce point, elle rassure qu’ils seront en mesure de débloquer ceux qui dérangent jusqu’à présent.
A l’en croire, la coopération entre le Burkina Faso et la BAD se porte très bien. Cette coopération qui date depuis de nombreuses années couvre plusieurs secteurs (infrastructures routières, énergie, hydraulique, agriculture). Marie Laure Akin-Olugbade/ Ndongo-Seh, fait savoir que cette année, ils sont arrivés à mi-parcours de la stratégie qu’ils s’étaient engagés à mettre en œuvre au Burkina sur la période 2017-2021. Cette revue à mi-parcours sera l’occasion de repréciser les différents projets prioritaires pour les deux années restantes du cycle. Elle assure que la BAD a encore de grandes ambitions, de grands programmes à mettre en œuvre au Burkina.
Pélagie OUEDRAOGO
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