Moins de deux semaines après le drame de Boungou (Ougarou), c’est une nouvelle attaque que vient d’essuyer une escorte des Forces de défense et de sécurité (FDS). Le vendredi 16 août 2018, des individus armés ont attaqué sur l’axe Dédougou-Bobo-Dioulasso (Ouest), un convoi de la Société d’exploitation minière en Afrique de l’Ouest (SEMAFO), faisant deux morts, issus tous du personnel de cette entreprise. Selon le communiqué de la police nationale, suite «à cette attaque, il est à déplorer deux (2) civils décédés et quatre (4) blessés dans les rangs du personnel de la SEMAFO. Du côté de l’équipe CRS, un (1) policier a été blessé par balles», précise le communiqué émanant de la Division communication et des relations publiques de la police nationale.
Selon toujours le communiqué, «la riposte de l’équipe CRS a mis en déroute les agresseurs qui se sont réfugiés dans la forêt de Sarakongo et qui sont présentement traqués par les forces de défense et de sécurité de la région».
Tout en présentant ses condoléances aux familles éplorées, la Direction de la police nationale salue la détermination de l’équipe de la mission de la CRS et «invite les populations de la région des Hauts-Bassins à une franche collaboration dans le cadre de la mission de ratissage qui est en cours».
Il y a une semaine, cinq gendarmes et un civil ont trouvé la mort, lors d’une attaque d’individus armés non encore identifiés d’un convoi du site minier de Boungou à l’Est du Burkina Faso.
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