Burkina Faso J-3 : Derniers réglages avant bataille  électorale sous pression terroriste

Burkina Faso J-3 : Derniers réglages avant bataille électorale sous pression terroriste

Le compte à rebours a commencé pour la CENI, il l’est en réalité depuis longtemps pour l’Administration électorale, mais se fait plus pressent à J-3 de ces élections dans un Burkina Faso, dont certaines régions sont sous emprise terroriste.

Convoyer le matériel électoral du stade omnisport de Ouaga où il est stocké jusque dabord dans les différentes communes, puis procéder à leur «dispatching» dans les villages, nécessite organisation, logistique adéquate, personnel et sécurité. Un processus qui repose sur les frêles épaules de NAB.
De sécurité, lachèvement de ce matériel vers les zones rouges, la CENI en a besoin, et cette tache repose également et surtout sur les Forces de défense et de sécurité (FDS) qui par hélicoptères feront ce travail, en compagnie du personnel de vote.
Cest le premier défi majeur de ces élections, car de la présence de ce matériel sécurisé sur les lieux de vote, augurera le tempo dun vote tranquille. Avec deux attaques meurtrières, la semaine dernière notamment, le 8 novembre, jour où le chauffeur dun candidat a été tué à Goudébou, et le 11 novembre avec 14 soldats tombés sous les balles assassines de lEGIS, et 7% du territoire où il ny aura pas délections pour cause dinsécurité, la première victoire du pouvoir, du Burkina, relative à ces élections est que le 22 novembre à 6 heures GMT, les 21 155 bureaux de vote puissent souvrir. «Promesse obligatoire» selon le président de la C ENI, Newton Ahmed Barry. Le 2nd chantier de ces élections est le déroulement même du processus le 22 novembre de 6 heures à 18 heures, sans anicroches.
Si tout se passe bien, sans attaques, sans escarmouches, alors le pays des hommes intègres aura gagné sur cette ombre anxiogène qui plane sur ces élections, et qui fait quà un certain moment, certains ont prôné le report ou carrément son annulation, afin den finir avec ces attaques avant de les tenir. Sauf quon ne sait pas quand est-ce que ce terrorisme va prendre fin.
Election donc au Burkina, dans une atmosphère sécuritaire fragile, ou le qui-vive, et lattention permanente sont requises, partout, car le moindre incident gravissime pourrait gâcher ce rendez-vous démocratique.

La REDACTION

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