Burkina Faso : l’AFD finance plusieurs projets à hauteur de 61 milliards de FCFA

Burkina Faso : l’AFD finance plusieurs projets à hauteur de 61 milliards de FCFA

Le jeudi 18 juin dernier, le gouvernement burkinabè et l’Agence française de développement (AFD) ont procédé à la signature de quatre conventions et d’un accord d’octroi d’un montant global de 61,7 milliards de francs CFA (105 millions de dollars) pour le financement de plusieurs projets et programmes de développement, a annoncé le ministère de l’Economie, des Finances et du Développement.

La première convention est un appui budgétaire de 4,6 milliards de FCFA, orientée vers la lutte contre l’épidémie du nouveau coronavirus. Une moitié de l’enveloppe sera injectée dans les dépenses de fonctionnement des structures hospitalières et les dépenses liées à la détection et au suivi des cas par les équipes d’intervention rapides. L’autre moitié sera transférée à l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA), afin de compenser la gratuité du coût de l’eau aux bornes fontaines, a précisé le ministère dans un communiqué.

Les deuxième et troisième conventions concernent le financement du programme Yéleen via un crédit de 45,9 milliards de FCFA et un don de 3,28 milliards de FCFA. La quatrième convention est relative au financement d’un programme de renforcement des capacités d’un montant de 1,3 milliard de FCFA adossé à un appui budgétaire sectoriel 2019-2021 déjà conclu le 4 décembre dernier.

Enfin, l’Accord d’octroi est relatif au déblocage de la 2e tranche de l’Appui budgétaire sectoriel (ABS) 2019-2021. En rappel, cet appui budgétaire sectoriel d’un montant de 30 millions d’euros (19,7 milliards de FCFA) sous forme de subvention doit être  décaissé en trois tranches de 10 millions d’euros (6,6 milliards de FCFA) chacune. Le présent accord d’octroi concerne la tranche 2020. Au total, les conventions signées ce 18 juin 2020 permettront aux deux parties de mobiliser 94 millions d’euros (61,7 milliards de FCFA) au profit de projets et programmes de développement dans les domaines de la santé, de l’eau, de l’énergie et les finances publiques.

Pour l’ambassadeur de France au Burkina, Luc Hallade, cette action vise à soutenir les efforts du gouvernement dans les politiques publiques. Il a rappelé que son pays est un partenaire traditionnel du Burkina Faso. Il s’agit de continuer à travailler ensemble au profit des Burkinabè. Il a noté que les deux pays partagent une histoire commune avec ses ombres et ses lumières. «On essaie de favoriser la lumière», a-t-il ajouté. Plusieurs secteurs sont concernés. Il s’agit de la santé, de l’eau et de l’énergie.

Le geste de la France est louable, a salué le ministre de l’Energie, Bachir Ismaël Ouédraogo. Au nom du gouvernement burkinabè, il a remercié la partie française pour son soutien. Selon lui, l’impact de ce financement sera significatif pour son département. Il a révélé qu’au niveau de l’énergie, 52 mégawatts seront produits dont 42 pour Ouagadougou. Des villes comme Gaoua, Diapaga et Dori auront des centrales solaires. Ainsi, au moins 110 000 personnes seront touchées. L’idée est d’arriver à réduire le prix du kilowatt/heure. Donc, ce soutien est le bienvenu.

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