Bonne nouvelle pour les travailleurs du privé. Au terme des discussions entamées par le gouvernement et le patronat, un accord a été trouvé pour une hausse du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG). Selon plusieurs sources, le Conseil national du patronat burkinabè (CNPB) réuni le 14 juillet dernier, a accueilli favorablement la démarche de l’exécutif et a fait des propositions dans le sens de l’augmentation du SMIG. Pour l’heure, aucune décision concernant le taux de cette hausse envisagée par les deux parties. Alors que l’Unité d’action syndicale (UAS), milite pour un SMIG de 60 000 francs CFA, soit une hausse de 10%, (le SMIG est de actuellement de 30 684 francs CFA) plusieurs voix au sein du patronat plaident pour une hausse mesurée. C’est-à-dire moins de 10%.
Plusieurs raisons dont la conjoncture économique caractérisée par une inflation généralisée expliquent cela. Procéder à une augmentation reviendrait à augmenter également la masse salariale et les charges des sociétés et entreprises, situation jugée risquée pour certaines d’entre elles.
Selon les mêmes sources, la formule qui pourrait prospérer consiste à embarquer la majorité des entreprises. Si elle n’est pas modérée, la crainte, qui ne concerne pas que le patronat, est de voir entrainer une inflation globale parce que, comme pour le carburant, certains commerçants pourraient avoir des répercussions sur les prix des produits de grande consommation.
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