C’est une réaction du Ministère en charge des libertés, en date d’hier jeudi 5 avril 2018. Le Parti de l’indépendance, du travail et de la justice (PITJ) de Soumane Touré est suspendu de toute activité pour une durée de trois mois à compter du 5 avril 2018.
La décision a été prise par le Ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation. Elle intervient cinq jours après la sortie médiatique de l’ancien syndicaliste qui dans une diatribe dont lui seul a le secret a invectivé les premiers responsables du pouvoir en place mais aussi tous les acteurs de la scène politique nationale. Rien n’aura échappé à la lecture de Soumane Touré, pas même l’empereur des Mossés, le Mogho Naaba, qu’il accuse d’avoir été complice des «putschistes de novembre 2014». Du reste, selon lui, il ne reste plus rien à faire sauf appeler des militaires à renverser ce régime. Selon une source proche du MATD, cet appel aura été la raison principale de la suspension dont écope son parti.
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