Ceux qui veillent sur IB et sur la Transition qu’on a enrobé dans les Wayiyans et qui se déclinent dans une kyrielle d’OSC, ont encore donné de la voix cette semaine écoulée. D’abord, au niveau de l’ambassade de France, sommée d’aménager ailleurs, car ses locaux qui jouxtent la présidence du Faso où IB a ses quartiers, cette proximité est source d’insécurité pour le président du Faso.
Enième oukase de la rue ou plutôt des «Wayiyans», cette muraille de IB envers une ex-Métropole accusée non seulement de ne pas avoir aidé à en finir avec les terroristes, pire, de les aider et de grenouiller pour dynamiter la Transition de MPSR II cette énième sortie en dit long sur les rapports France-Burkina, devenus sibériens depuis 19 mois.
Il faut dire que jamais depuis 1960, année où l’ex-Haute-Volta a décroché le Graal de l’indépendance (comme d’autres pays colonisés par la France), jamais les relations n’ont été aussi polaires ! Même dans les années 80, sous Sankara, on sentait la défiance, les bravades, mais la ligne des années 2022 n’a jamais été atteinte !
Aux accusations citées plus haut, il y a évidemment la Russie qui est devenue le partenaire idéal, adoubé et porté aux nues, lequel ours russe n’admet pas la polygamie en la matière.
Les 3 pays du Sahel, rassemblés dans l’AES et régentés par des militaires putschistes ont opéré ce dégagisme envers la France, et au Burkina Faso, les partisans d’IB ne manquent pas de la faire savoir régulièrement.
Ce sont mes mêmes IB boys qui se sont regroupés ce 7 juin 2024 à la Place de la Nation, pour aller signifier à l’ONU via son représentant à l’immeuble des Nations unies que le fait de relayer les allégations de Human Watch Rights (HWR) sur les prétendues bavures des FDS envers des civils burkinabè, passent mal, pour ne pas dire que c’est un sacrilège aux yeux des Burkinabè.
Verbatim du patron de la coordination des associations nationale de la veille citoyenne (CNAV), Gislain Dabiré : «Nous invitons l’ONU à se rétracter sur ses propos… Nous mettons l’ONU en garde contre toute forme de comportement discriminatoire, raciste et méprisant à l’égard du peuple burkinabè. L’histoire et les évènements montrent que l’ONU a souvent échoué à identifier les véritables auteurs des exactions à travers le monde, notamment en Côte d’Ivoire, Syrie, Libye, Congo, au Rwanda…».
Les «Wayiyans» ont toisé la France et l’ONU sur un point sensible : les FDS et VDP, du moins, leurs actons sur le terrain. Il n’est plus question que des acteurs ou voix extérieures se mêlent de la lutte que mène le Burkina Faso contre cette guerre oblique à lui imposée.
Pour conclure, il faut dire que la protection des enclaves diplomatiques est garantie par les conventions de Vienne ! Les «Wayiyans» usent de leur liberté de manifester et d’expression, mais cela ne devrait pas émouvoir l’ambassade de France, ni le secrétariat général de l’ONU. Par contre, le message est reçu 5/5 : Pas touche aux FDS et VDP !
La REDACTION
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