Le conseil municipal de la commune de Ouagadougou, avec à sa tête le maire, Armand Pierre Béouindé, était au siège de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB), le vendredi 15 décembre 2017. Il a respecté la tradition qui consiste à rendre visite aux institutions nationales, afin de leur souhaiter les vœux les meilleurs de la nouvelle année.
L’année 2017 au Burkina Faso a été marquée par des turbulences, des violences de tous genres. Mais, grâce à la volonté, la prière des fils et filles, le pays a pu surmonter ces difficultés. Ceci ne laisse pas indifférents les croyants qui pensent que la main de Dieu est sur le pays de hommes intègres. C’est avec ce sentiment que le conseil municipal de la commune de Ouagadougou, avec à sa tête le maire Armand Pierre Béouindé, s’est rendu à la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB), le vendredi 15 décembre 2017. Il s’y est rendu pour traduire la reconnaissance de son équipe à cette institution qui, selon lui, n’a jamais cessé de prier pour la paix au Burkina Faso. Il confie que c’est fort de cela que l’exécutif municipal a rencontré les responsables de ladite fédération, afin de leur présenter par anticipation les vœux les meilleurs de la nouvelle année qui va débuter dans une dizaine de jours et recueillir par la même occasion, leurs bénédictions. Cette visite est considérée comme un honneur fait à la communauté musulmane par les responsables de la FAIB, en l’occurrence le membre du présidium de la fédération, El Hadj Yugo Boubacar. Il s’est réjoui de l’initiative du conseil municipal et estime qu’elle va contribuer à renforcer les bons rapports qu’entretiennent déjà les associations islamiques regroupées au sein de la FAIB avec l’exécutif municipal. A Armand Pierre Béouindé et son équipe, El Hadj Yugo Boubacar a souhaité la paix au Burkina Faso, la prospérité du pays pour la nouvelle année. C’est important selon lui, car : «tout se construit autour de la paix et nous prions Dieu pour que la paix règne au Burkina Faso en 2018», a-t-il soutenu. Au nom de cette paix voulue, il a imploré Allah pour qu’il protège les enfants du Burkina Faso de toute violence et surtout des attaques terroristes, qu’il n’a pas hésité à condamner. Pour sa part, il a invité les musulmans à se démarquer du terrorisme, avant d’inviter les populations à ne pas confondre l’islam avec le djihadisme. A l’en croire, le djihad en arabe signifie une guerre sainte. Il confie qu’elle est autorisée quand le musulman est opprimé, quand on lui interdit de prier, d’adorer Dieu. «C’est en ce moment qu’il est autorisé au musulman de lutter afin de se libérer», a-t-il soutenu. Par conséquent, il estime que l’acte que posent les terroristes n’a rien du djihad, simplement des actes ignobles qu’il faut condamner avec la dernière énergie, a-t-il indiqué.
Il faut le rappeler, au cours de la rencontre, les visiteurs ont fait don d’une enveloppe à la Fédération des associations islamiques du Burkina. Si le maire a refusé de dévoiler le montant de ladite enveloppe, il confie cependant, qu’il s’agit d’un geste symbolique posé par le conseil dont il est le premier responsable. Tout en rappelant qu’à chaque fin d’année, les associations formant la FAIB, font des dons à ceux qui en ont besoin, Armand Pierre Béouindé justifie ce geste par la volonté de l’exécutif municipal de contribuer à sa manière à la démarche de la fédération .
Thierry AGBODJAN
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