Burkina Faso : Permanentes hallebardes du ciel, peur au Burkina

Burkina Faso : Permanentes hallebardes du ciel, peur au Burkina

Le Burkina Faso enregistre depuis quelques semaines, de fortes pluviométries. A l’image des pays voisins tels la Côte d’Ivoire et le Niger qui avaient fait les frais de cette forte pluviométrie, cette générosité de dame nature a provoqué des drames dont on continue de dénombrer les victimes. Fada N’Gourma, Kaya, Ouagadougou, Léo, Bobo-Dioulasso, Koudougou,…, les eaux ont dicté leur loi provoquant des cas de décès et de nombreuses concessions détruites au passage. Comme chaque année, à chaque lendemain de drame de ce genre, les doigts accusateurs sont pointés vers l’autorité qui aurait failli, celle-ci à son tour renvoie la balle aux populations qui ont peu d’égard pour l’infrastructure publique.

Si les torts sont partagés, il revient à l’autorité de s’assumer en jouant pleinement sa partition car, si elle a reçu l’onction populaire, c’est pour «garantir un environnement vital» aux populations. Pour ce faire, les brebis galeuses, du moins, ceux qui font obstruction à la réalisation de ce projet, en s’illustrant par des actes répréhensibles et condamnables devront donc, subir, la rigueur de loi, sans une once de pitié. Car, il s’agit de bien-être public, avec lequel, on ne saurait continuer à sourciller ou louvoyer pour des raisons subjectives. Dans nos cités, il n’est pas rare de voir les caniveaux réalisés pour l’évacuation des eaux de pluies transformés en des poubelles où pire, en des espaces sur lesquels, on érige des boutiques, des petits commerces, ou encore des ateliers et maquis.

Les plus malins trouvent ingénieux de raccorder sans gêne leur douche à la canalisation. Ces comportements qui ont fini par s’imposer comme une règle de vie sociale, devront être combattus avec la dernière énergie si nous voulons vivre sainement et c’est le devoir de l’autorité de discipliner les citoyens à travers des actions de sensibilisation mais surtout de répressions des actes délicieux. C’est en cela que nous pourrions nourrir l’espoir de vivre dans un environnement propice à notre épanouissement.

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