C’est toujours l’attente dans les rangs des policiers radiés suite aux mutineries de 2011. Après plusieurs rencontres et audiences dont la dernière a eu lieu le 28 septembre 2017 au Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN) à Ouagadougou. Selon Adama Dianda, joint au téléphone par nos confrères de Wakatsera, «l’espoir est permis, malgré le fait qu’ils ne sachent pas à quel niveau se trouve leur dossier».
Dans cet entretien téléphonique avec nos confrères, Adama Dianda, un des radiés, membre de la délégation qui suit le dossier des policiers révoqués à la suite des mutineries de 2011, a indiqué ce mercredi 24 janvier 2018 à Wakatsera qu’à ce jour, aucun de ses camarades qui vivent une situation extrêmement difficile, ne peut dire comment se porte le dossier visant leur réintégration. «Depuis notre rencontre avec (l’ex-président) du HCRUN, Bénoît Kambou, suivie de celle avec son remplaçant (Younouss Sanfo) en septembre, nous ne savons plus à quel niveau se trouve le dossier», a déclaré celui qui fait office de porte-parole des policiers radiés. A en croire l’ancien policier, «le dossier a pu être traité au niveau du HCRUN et il revenait à l’autorité compétente», à savoir le Ministère de la sécurité dirigé par Simon Compaoré, par ailleurs, ministre d’Etat, le Premier ministre Paul Kaba Thiéba et le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, «d’en décider» pour l’avancée du dossier. En rappel, au sortir de l’audience du 28 septembre 2017 avec le HCRUN, le chargé à la communication des policiers révoqués, Arnaud Francis Kinané, avait déploré le manque de clarté de l’institution qui n’avait pas pu les rassurer de la bonne marche de leur dossier. «Tout ce monde-là, ce sont des gens qui ont quitté les provinces pour venir à Ouagadougou. D’autres ont quitté des pays voisins pour venir répondre à cette convocation du HCRUN qui nous avait dit que le dossier est presque réglé», s’était-il navré.
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