Burkina Faso : rentrée studieuse et féconde aux juges, écoliers et enseignants

Burkina Faso : rentrée studieuse et féconde aux juges, écoliers et enseignants

 

Ce 1er octobre marque la rentrée judiciaire et scolaire. Double rentrée dans 2 institutions très importantes dans un pays. Les juges après des vacances, reprennent du service et la présente est sous le sceau de l’activité administrative et sera placée sous le magistère du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, qui n’est plus le président du CSM après la réforme opérée. Un CSM qui a connu une mutation profonde dans son organigramme, et qui avait provoqué des gorges chaudes au niveau des hommes en toge.

Le thème de cette rentrée tombe à pic, avec ce CSM nouveau format dont le bon fonctionnement administratif sera observé à l’aune de ses activités menées. D’une rentrée l’autre. Les écoliers, professeurs et maîtres retrouvent aussi les classes ce 1er octobre 2024. L’éducation au Burkina Faso, est notoirement reconnue comme sérieuse malgré souvent des conditions difficiles.

Le système éducatif qui doit être revu en ces certains de ses aspects fonctionne, même s’il faut revoir l’adéquation école-formation-profession. Il est clair que le classicisme de l’enseignement ne peut plus prospérer, au regard des déperditions et de l’impossibilité de l’Etat à absorber les diplômés, ni le privé compte tenu de l’environnement économique. Début comme fin de l’école, c’est-à-dire, du primaire au secondaire, tout doit être reconstruit.

A l’orée de cette rentrée scolaire, on ne peut penser qu’aux écoliers qui ne pourront pas le faire, à cause de l’insécurité dans leur zone, tout en encourageant le gouvernement, et tous ceux qui ont œuvré à ce que d’autres enfants de PDI reprennent le chemin de l’école.

Mention spéciale aux enseignants, dont le travail est un sacerdoce (lire le mot du ministre de l’Enseignement page 4) et qui œuvrent à dispenser le savoir aux futurs cadres et dirigeants du Burkina Faso. Bonne rentrée aux écoliers, enseignants !

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